Aller au contenu
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois
URGENCE PROCHE ORIENT

Exigez avec nous la protection sans condition des populations civiles

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Russie/Ukraine. Les prétendus « référendums » dans les territoires occupés constituent une violation flagrante du droit international

En réaction aux informations selon lesquelles le « vote » a débuté dans les zones occupées par la Russie dans les régions de Donetsk, Kherson, Louhansk et Zaporijjia en Ukraine, afin de se prononcer sur l’adhésion à la Fédération de Russie, Denis Krivosheev, directeur adjoint pour l’Europe de l’Est et l’Asie centrale à Amnesty International, a déclaré :

« Ces prétendus ” référendums ” sont une ruse de la Russie visant à annexer illégalement le territoire ukrainien occupé, ce qui constituerait une nouvelle escalade de la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine et une nouvelle preuve du profond mépris du Kremlin pour le droit international et les droits des populations dans les territoires sous son occupation. La Quatrième Convention de Genève interdit expressément l’annexion d’un territoire occupé et tout acte de la puissance occupante visant à priver la population occupée de la protection de la Convention.

« Ces ” référendums ” et toute annexion par la Russie qui s’ensuivrait n’ont aucune validité en vertu du droit international et, quoiqu’elle revendique ensuite, ces actes ne modifieront pas le statut juridique en vertu du droit international des territoires qu’elle occupe.

Ces ” référendums ” et toute annexion par la Russie qui s’ensuivrait n’ont aucune validité en vertu du droit international et, quoiqu’elle revendique ensuite, ces actes ne modifieront pas le statut juridique en vertu du droit international des territoires qu’elle occupe

Denis Krivosheev, directeur adjoint pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale à Amnesty International

« La Russie doit respecter ses obligations découlant du droit humanitaire international en tant que puissance occupante et s’abstenir de toute action illégale. Elle doit mettre immédiatement fin à son agression contre l’Ukraine. Toutes les personnes responsables de crimes relevant du droit international, y compris de crimes de guerre, doivent répondre de leurs actes devant la justice. »

Complément d’information

Cette semaine, les autorités russes et leurs mandataires dans les régions ukrainiennes de Donetsk, Kherson, Louhansk et Zaporijjia, occupées par la Russie, ont annoncé leur intention d’organiser des « référendums » sur l’adhésion à la Fédération de Russie.

Le 23 septembre, des représentants des autorités d’occupation ont commencé à faire du porte à porte pour recueillir les « bulletins de vote » des habitant·e·s. Ces « référendums » devraient durer cinq jours. Les autorités russes d’occupation ont déclaré que les bureaux de vote ne seraient ouverts que le cinquième et dernier jour, le 27 septembre, pour des raisons de sécurité.

Toute manœuvre de la Russie visant à modifier le statut juridique des territoires qu’elle contrôle en Ukraine par le biais de l’occupation, notamment dans les régions de Donetsk, Kherson, Louhansk et Zaporijjia, ainsi qu’en Crimée et dans la ville de Sébastopol, constitue une violation flagrante de la Charte des Nations unies et du droit des populations en vertu du droit international humanitaire.

L’article 47 de la Quatrième Convention de Genève dispose : « Les personnes protégées qui se trouvent dans un territoire occupé ne seront privées, en aucun cas ni d’aucune manière, du bénéfice de la présente Convention, soit en vertu d’un changement quelconque intervenu du fait de l’occupation dans les institutions ou le gouvernement du territoire en question, soit par un accord passé entre les autorités du territoire occupé et la Puissance occupante, soit encore en raison de l’annexion par cette dernière de tout ou partie du territoire occupé. »

The post Russie/Ukraine. Les prétendus « référendums » dans les territoires occupés constituent une violation flagrante du droit international appeared first on Amnesty International.

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Sur le même pays

Russie/Ukraine. Les mandats d’arrêt de la CPI visant de hauts responsables russes représentent «une étape cruciale vers la justice»

Publié le : 25.06.24

En réaction à la décision de la Cour pénale internationale (CPI) de délivrer des mandats d’arrêt contre Sergueï Choïgou et Valery Guerassimov, pour leur responsabilité présumée dans le crime de guerre...

Russie/Ukraine. Cela fait une décennie que les identités non russes sont réprimées en Crimée occupée

Publié le : 18.03.24

Depuis le début de l’occupation de la Crimée, il y a dix ans, la Russie cherche à modifier la composition ethnique de la péninsule et à réduire au silence les communautés ukrainienne et tatare de Crimée,...

Russie/Ukraine. Les frappes russes contre Kiev et plusieurs villes en Ukraine sont une escalade dans la guerre d’agression et une violation manifeste des lois de la guerre

Publié le : 10.10.22

En réaction aux informations faisant état de frappes russes massives contre Kiev et plusieurs villes ukrainiennes, Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, a déclaré : « Aujourd’hui...

Russie/Ukraine. Les résultats illégitimes des simulacres de « référendums » ne doivent pas permettre l’annexion des zones occupées

Publié le : 28.09.22

Réagissant à l’annonce par la Russie des « résultats » des soi-disant « référendums » dans les territoires ukrainiens sous occupation russe des régions de Donetsk, Kherson, Louhansk et Zaporijjia, Denis...

Russie/Ukraine. Les prisonniers de guerre doivent être protégés contre la curiosité publique en vertu de la Convention de Genève

Publié le : 07.03.22

Il faut respecter les droits des prisonniers de guerre dans le contexte de l’invasion russe en Ukraine, en vertu de la Troisième Convention de Genève, a déclaré Amnesty International lundi 7 mars 2022....