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Venezuela. La société civile et les voix d’opposition sont confrontées à une intensification sans fin de la persécution

« Au Venezuela, le début de l’année 2024 a été marqué par une intensification alarmante de la politique de répression employée par le gouvernement de Nicolás Maduro dans le but de tenter de restreindre l’espace civique et de réduire au silence les voix critiques et l’opposition politique », a déclaré Ana Piquer, directrice pour les Amériques à Amnesty International, face à la multiplication des arrestations arbitraires de défenseur·e·s des droits humains et de militant·e·s de l’opposition, et à l’élaboration de lois bafouant de manière flagrante les droits humains.

Au Venezuela, le début de l’année 2024 a été marqué par une intensification alarmante de la politique de répression employée par le gouvernement de Nicolás Maduro dans le but de tenter de restreindre l’espace civique et de réduire au silence les voix critiques et l’opposition politique

Ana Piquer, directrice pour les Amériques à Amnesty International

« Les autorités vénézuéliennes, qu’elles relèvent du pouvoir exécutif, législatif ou judiciaire, ont pris pour cible des défenseur·e·s des droits humains tels que Rocío San Miguel, des organisations de la société civile telles que des ONG, et des personnels humanitaires, ainsi que des militant·e·s de l’opposition politique. La communauté internationale doit savoir que ces événements ne sont ni nouveaux ni isolés, mais qu’ils s’inscrivent dans une politique d’État visant toute personne susceptible d’être considérée comme une menace pour le pouvoir du gouvernement actuel et son maintien. Ces faits pourraient être ajoutés à l’enquête pour crimes contre l’humanité menée par le bureau du procureur de la Cour pénale internationale. »

La communauté internationale doit savoir que ces événements ne sont ni nouveaux ni isolés, mais qu’ils s’inscrivent dans une politique d’État visant toute personne susceptible d’être considérée comme une menace pour le pouvoir du gouvernement actuel et son maintien. Ces faits pourraient être ajoutés à l’enquête pour crimes contre l’humanité menée par le bureau du procureur de la Cour pénale internationale

Ana Piquer, directrice pour les Amériques à Amnesty International

Dans une déclaration publique diffusée mercredi 10 avril, Amnesty International a dénoncé une forte augmentation des détentions arbitraires, des disparitions forcées, de l’utilisation indue du droit pénal, des violations des garanties d’une procédure régulière et d’un procès équitable, des campagnes de stigmatisation et de possibles actes de torture contre des personnes considérées comme critiques à l’égard du gouvernement de Nicolás Maduro – en l’occurrence principalement des personnes liées au parti d’opposition « Vente Venezuela ». Le gouvernement a parallèlement présenté des projets de loi répressifs visant à sanctionner et à harceler organisations de la société civile et opposant·e·s politiques en les condamnant à des peines d’emprisonnement.

La situation au Venezuela, et en particulier en cette période électorale, doit faire l’objet de la plus grande attention internationale, afin que les mécanismes répressifs du gouvernement de Nicolás Maduro ne limitent pas les droits des personnes à participer aux affaires publiques

Ana Piquer, directrice pour les Amériques à Amnesty International

« La situation au Venezuela, et en particulier en cette période électorale, doit faire l’objet de la plus grande attention internationale, afin que les mécanismes répressifs du gouvernement de Nicolás Maduro ne limitent pas les droits des personnes à participer aux affaires publiques. La communauté internationale doit soutenir celles et ceux qui dénoncent ces faits et revendiquent leurs droits au Venezuela. Nous demandons aux autorités vénézuéliennes de mettre un terme définitif à leur politique de répression, de libérer immédiatement et sans condition Javier Tarazona, Rocío San Miguel et toutes les personnes détenues pour des motifs politiques, d’abandonner les projets de loi qui s’attaquent à l’espace civique, et de collaborer avec les mécanismes internationaux de suivi et d’obligation de rendre des comptes. »

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