Le mois dernier, nous vous alertions sur la situation d’un couple de Soudanais menacé d’être renvoyé. Torturés au Soudan pour avoir manifesté pacifiquement, ils craignaient un renvoi imminent vers le danger. Aujourd’hui, ils sont libres !
En quelques jours, nous avons été près de 10 000 à interpeller le préfet de Seine-Saint-Denis pour tenter d’empêcher leur expulsion.
Une mobilisation record qui a permis de rendre visible leur situation et d’alerter les autorités sur les risques qu’ils encouraient en cas de renvoi forcé vers le Soudan.
« Ne les renvoyez pas vers la torture », « Atteintes aux droits et à la dignité », « Question de vie ou de mort », voici quelques exemples des nombreux messages que vous avez envoyés.
Libres
Après 42 jours d’enfermement au centre de rétention du Mesnil Amelot, le couple a finalement été libéré.
Ils attendent à présent la décision de la Cour nationale du droit d’asile au sujet de leur demande de protection.
Le combat continue
Notre combat ne s’arrête pas là puisque la France continue à renvoyer vers le danger des ressortissants soudanais. Samedi dernier, Rami, un Soudanais enfermé au centre de rétention administrative de Rennes, a ainsi été renvoyé par la force.
Les renvois forcés vers le Soudan sont et resteront illégaux tant que les civils risqueront leur vie dans ce pays. Ensemble, nous devons rester vigilants pour exiger que la France respecte son obligation de ne pas renvoyer des personnes vers le danger.
Lire aussi : halte aux expulsions vers le Soudan
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