Le 13 avril, le président de la Tchétchénie Ramzan Kadyrov a publié sur Instagram une vidéo dans laquelle il menaçait de mort la journaliste russe Elena Milachina. Cette menace faisait suite à la publication d’un article de la journaliste à propos de la pandémie de COVID-19 en Tchétchénie.
Ce n’est pas la première fois qu’Elena Milachina est menacée en raison de son travail en Tchétchénie. Le 6 février 2020, l’avocate Marina Doubrovina et Elena ont été agressées et rouées de coups par un groupe de personnes dans un hôtel de Grozny, la capitale tchétchène. L’enquête sur cette attaque est actuellement à l’arrêt.
Elena Milachina est en grand danger et les autorités russes doivent de toute urgence prendre des mesures pour veiller à sa sécurité.
Le 12 avril, le journal indépendant russe, Novaïa Gazeta, a publié un article d’Elena Milachina à propos de la pandémie de COVID-19 en Tchétchénie, intitulé « Mourir du coronavirus - un moindre mal. Quand, en Tchétchénie, les personnes infectées sont assimilées à des terroristes, les gens commencent à cacher qu’ils sont malades et meurent chez eux ». Cet article a provoqué une réaction sans précédent de la part du président de la Tchétchénie, Ramzan Kadyrov. Il a publié sur Instagram une vidéo dans laquelle il appelait directement le gouvernement russe et le Service fédéral de sécurité (FSB) à « arrêter ces non-humains qui écrivent et provoquent [son] peuple ». Il annonce également que si les autorités russes n’agissent pas, quelqu’un en Tchétchénie devra commettre un crime pour réduire la journaliste au silence.
3 actions simples :
1. Signer la pétition
2. Agir sur Twitter
3. Envoyer un mail au Président Russe