Des centaines de prisonniers d’opinion sont bloqués dans les prisons iraniennes. Alors que le Covid-19 commence à se propager dans le milieu carcéral, il est urgent que les autorités iraniennes les libèrent. Agissez avec nous en interpellant le responsable du pouvoir judiciaire !
Mise à jour du 03/04/2020 : ATTENTION : Changement adresse mail destinataire (à jour dans le texte) ! Il semble que le « flot de mails » reçu sur cette adresse a poussé les autorités à en changer. Heureusement, nous avons récupéré la nouvelle et bonne adresse email, nous pouvons donc reprendre nos échanges avec les autorités iraniennes !
Nos préoccupations sont vives concernant la propagation du coronavirus à l’intérieur des prisons iraniennes. D’autant plus, que les dispositions pour protéger les populations carcérales sont quasi inexistantes. Surpopulation, mauvaise ventilation, accès à l’eau limité, nourriture et nombres de lits insuffisant,… De nombreuses prisons iraniennes présentent des conditions de détention qui sont bien loin de respecter les normes internationales. Donc les personnes les plus vulnérables risquent de développer une forme sévère de la maladie ou de mourir.
Or, parmi la population carcérale, des centaines de prisonniers sont enfermés à cause de leur engagement politique ou de leur travail pour la défense des droits humains.
Ces derniers jours, deux prisonniers sont morts du COVID-19 à l'isolement et des centaines ont été testés positifs. Le milieu carcéral en Iran est donc très favorable pour la propagation du virus. C’est pour cela qu’aujourd’hui nous exigeons que les prisonniers d’opinion soient libérés et que les normes sanitaires soient respectées pour l’ensemble des prisonniers.
Nous vous proposons donc d’interpeller les autorités iraniennes par mail et sur Twitter. Notre cible ? Ebrahim Raïsi, le responsable du pouvoir judiciaire en Iran.