« Les fantômes » : un réfugié syrien sur les traces de son ancien bourreau

© Films Grand Huit / Kris Dewitte

Pourquoi Amnesty International soutient ce film

Soutenir le film "Les fantômes", c'est aussi soutenir l'accès à la justice pour des milliers de victimes des crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis par les forces de Bachar-Al-Assad. Aujourd'hui en Syrie, il est inconcevable d’engager des poursuites pénales envers les auteurs de ces crimes. De plus, la Syrie n'est pas un État partie au Statut de Rome, le traité qui a fondé la Cour pénale internationale. Le seul moyen pour obtenir justice des crimes commis en Syrie est donc d'ouvrir des procès devant des tribunaux nationaux dans des pays étrangers. C'est ce qu'on appelle la compétence universelle.

Nous avons publié plusieurs rapports dénonçant les conditions inhumaines dans les prisons syriennes. En 2017, nous avons enquêté sur la prison de Saidnaya et rencontré ses rescapés de l’enfer avec qui nous avons reconstitué tout l’univers de cette prison inaccessible. Comment survivent-ils ces prisonniers de Saidnaya ? Et après, quand ils en sortent, comment vivre ? Quels sont leurs fantômes ? De ces questions, Jonathan Millet en a fait un film. Interview ici. 👇

Le film de Jonathan Millet met en lumière le difficile travail de reconstruction des victimes, et la quête d’une justice internationale, face aux nombreuses exactions commises par le régime syrien.

Les ressources

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Grâce aux ressources que nous mettons à votre disposition, vous avez la possibilité d'animer vous-même, sans intervenant.e d'Amnesty, un débat après la projection. Mais si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous contacter via le formulaire ci-dessous. 👇