Face à la tragédie qui se déroule sous nos yeux à Alep, nous avons le devoir et la possibilité d’agir.
Mise à jour 19/12/2016 : le conseil de l'ONU vote à l'unanimité l'envoi d'observateurs. La Russie n'a pas opposé son veto.
L’évacuation des dizaines de milliers de personnes de l’est d’Alep, à peine commencée, est déjà interrompue : des tirs ont été signalés, et des personnes restent coincées dans l’est de la ville, livrées au risque d’actes de représailles.
5 choses que vous pouvez faire dès maintenant pour les habitants d'Alep
La situation change très rapidement sur le terrain. La Russie, le gouvernement syrien et l’Iran ont le destin de ces personnes dans leur main. Nous craignons que sans véritable surveillance, les personnes qui quittent l’est d’Alep soient victimes de détentions arbitraires, de disparitions forcées ou d’exécutions extrajudiciaires.
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a affirmé disposer d’éléments crédibles indiquant que 82 civils ont été abattus par des membres des forces gouvernementales et milices alliées, chez eux ou dans la rue, au cours des derniers jours.
Toutes les parties au conflit en Syrie doivent faire de l’évacuation des civils une priorité en ce moment critique. Elles doivent autoriser l’acheminement d’une aide humanitaire impartiale dans l’est d’Alep, afin que les premiers secours puissent parvenir à ceux qui en ont besoin.
Lire notre dossier spécial : l'enfer d'Alep
Des rassemblements de solidarité dans la rue et en ligne
A Paris, le mercredi 14 décembre 2016 © Pierre Yves Brunaud
Nous avons rassemblé, avec 15 autres organisations, plus d’un millier de personnes à Paris le mercredi 14 décembre. Un moment fort pour exprimer leur indignation et leur solidarité avec le peuple syrien.
Des témoignages ont été lus, et l’événement a été transmis en direct à des personnes qui se trouvaient encore à l’est d’Alep.
En France, plus de 12 rassemblements organisés ou rejoints par nos militants ont eu lieu, du Havre à Grenoble, de Toulouse à Nice. D’autres sont prévus dans les jours qui viennent.
Pour Alep, il est encore temps d'agir
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