Le géant de l’agroalimentaire Wilmar, qui était au cœur de notre enquête « Le scandale de l’huile de palme », vient de déclarer qu’il prendrait de nouvelles mesures concernant les conditions de travail dans ses plantations d’ici fin juillet 2017.
Notre rapport, publié à la suite d’une enquête réalisée auprès de 120 ouvriers travaillant pour le compte de Wilmar, dénonçait des violations systématiques des droits humains dans des plantations de palmiers à huile en Indonésie.
Une avancée pour les ouvriers de l’huile de palme
Grâce à votre mobilisation, Wilmar, le plus grand producteur d’huile de palme, a déclaré vouloir prendre les mesures suivantes :
• les ouvriers journaliers, pour la plupart des femmes, accèderont au statut d’ouvrier permanent
• les personnes employées à l’épandage ne seront plus payées selon des contraintes d’objectif mais toucheront un salaire à l’heure.
Des partenaires locaux ont également déclaré que les salaires des personnes chargées de faire la récolte allaient augmenter, que les équipements de protection pour les tâches liées à l’épandage allaient être améliorés, et que les ouvriers se disent « plus satisfaits [qu’avant] ».
Si ces améliorations s’avèrent réelles et durables, elles constitueront un important pas en avant qui pourrait avoir des conséquences sur l’ensemble de l’industrie. Nous continuerons de nous mobiliser pour mettre un terme aux violations des droits du travail dans les plantations, et pour que les victimes obtiennent réparation. Nous resterons également vigilants quant à la mise en œuvre de ces annonces.
Ces progrès sont une excellente nouvelle et nous fournissent la preuve que la pression exercée par la mobilisation est en train de porter ses fruits !