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URGENCE PROCHE ORIENT

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Procès de Shawkan en 2016 © Ahmed Roshdi
Liberté d'expression

Procès de masse en Égypte

Pour leur participation à un sit-in, le tribunal pénal du Caire a prononcé le 8 septembre 75 peines de mort, 47 peines d'emprisonnement à perpétuité, et de lourdes peines allant de 15 à 5 ans d'emprisonnement contre 612 personnes.

Il s’agissait d'un procès collectif lié à la participation au sit-in d’al Rabaa le 14 août 2013.

Lors du procès de Rabaa, 739 manifestants ont été collectivement accusés du meurtre de 17 hommes, dont 7 policiers, et d'autres infractions telles que « rassemblement illégal », « incitation à violer la loi », et participation à des violences.

L’impunité des forces de l’ordre

Figure parmi les personnes condamnées le photojournaliste Mahmoud Abu Zeid, plus connu sous le nom de Shawkan, qui a été condamné à cinq ans d'emprisonnement, qu'il a déjà purgés .

Pas un seul policier n'a été amené à rendre des comptes pour le meurtre d'au moins 900 personnes lors des manifestations de Rabaa et de Nahda, ce qui montre bien que ce procès est une parodie de justice. Les autorités égyptiennes devraient avoir honte.

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