Le Conseil de sécurité des Nations unies a enfin voté le 24 février une résolution demandant la livraison d'aide humanitaire en Ghouta orientale et un cessez-le-feu partiel.
On ne devrait pas avoir besoin d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU ni d'un cessez-le-feu pour permettre à des civils affamés de bénéficier d'une aide vitale et d'une protection contre des bombardements délibérés.
Ce sont des exigences du droit international humanitaire.
Dès lors que la résolution a été adoptée, le Conseil de sécurité doit lui donner suite et veiller à ce que les attaques contre les civils cessent et à ce que l'aide humanitaire soit livrée sans entraves et sans délai.
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6 ans de conflit
Depuis plus de six ans, les membres du Conseil de sécurité ont renoncé à leurs responsabilités et se sont confinés dans l'absence de mesures pertinentes.
Les résolutions adoptées avec retard pour mettre fin aux violations et sécuriser l'accès humanitaire n'ont pas été appliquées.
Ils doivent aujourd'hui prendre toutes les mesures possibles afin de mettre en œuvre les dispositions humanitaires de cette résolution et des précédentes.
Stop au massacre
Interpellez les gouvernements russe et syrien pour que les bombardements cessent et que le siège soit levé immédiatement.