À l’heure où nous commémorons les 10 ans du début de la Révolution pacifique syrienne, l’association Pour Que l’Esprit Vive souhaite mettre en lumière l’abomination trop souvent tue que constituent les camps et la torture dans la Syrie de Bachar Al Assad.

Lorsque, en août 2018, Libération consacrait cinq pages au témoignage et aux dessins de Najah Albukai, incarcéré et torturé par le régime syrien, Sarah Moon, Béatrice Soulé et Michel Christolhomme ont ressenti le besoin de partager leur sidération devant cette violence autant que leur fascination devant le talent de l’artiste, et la nécessité que cette oeuvre soit exposée, éditée, accompagnée de textes d’écrivains pour évoquer les injustices et les dérives que la tragédie vécue depuis dix ans dans l’indifférence générale par le peuple syrien a permise et aggravée annonçant ce que Farouk Mardam Bey a défini comme étant la « syrianisation du monde ».

De cette nécessité est né un triptyque composé de :

- une exposition des dessins et gravures de Najah Albukai à la Galerie FAIT & CAUSE du 18 mars au 30 avril 2021 (vernissages les 17, 18, 19 et 20 mars)

- la parution le 17 mars aux éditions Actes Sud / coédition Pour Que l’Esprit Vive du livre Tous Témoins, Dessins de prison Syrie, octobre 2015 - juin 2020

- une soirée en ligne mise en scène par Wajdi Mouawad à la Maison de la Poésie, le 20 mars à 19h, avec la participation de nombreux artistes. Rendez-vous sur le site de la Maison de la Poésie

En choisissant de consacrer ce projet aux gravures et aux dessins de Najah Albukai, à l’heure où nous commémorons les 10 ans du début de la Révolution pacifique syrienne, l’association Pour Que l’Esprit Vive souhaite mettre en lumière l’abomination trop souvent tue que constituent les camps et la torture dans la Syrie de Bachar Al Assad.

Un projet porté par l’association Pour Que l’Esprit Vive avec Amnesty International