Les débats

Samedi 10 juillet

"2050 : Qu’aurions dû nous faire pour le climat en 2021 ?"

De 11 h à 13 h 

Le dérèglement climatique est l’une des pires menaces pour le monde et les droits humains aujourd’hui. Et si les générations futures nous disaient ce qu’auraient dû faire les entreprises et les gouvernements pour enrayer la crise climatique ? Les intervenantes présenteront leur diagnostic de la crise et des solutions à mettre en place aujourd’hui, pour permettre aux générations futures d’avoir un avenir

Avec la participation de Sabine Gagnier, responsable Protections des populations à Amnesty International France ; Camille Etienne, activiste, autrice, comédienne et porte parole du mouvement "On est Prêt" ; Lena Lazare de Youth for Climate ; Paloma Moritz, journaliste réalisatrice et Anne-Cécile Vandalem qui viendra présenter son spectacle The Kingdom .

"2050 : Si nous n’avions pas supprimé la peine de mort ?"

De 14h30 à 16h30 

Depuis la fin des années 1970, la cause abolitionniste avance. Nous considérons aujourd’hui qu’elle est condamnée à disparaître. Symbole d’un autre temps, quels sont les enjeux autour de la peine de mort aujourd’hui en France ? Acquis encore fragile, remis en cause dès que l’actualité s’y prête, est-il possible de revenir sur l’abolition de la peine de mort en France ? Effacée du code pénal, la peine capitale a-t-elle quittée les esprits ?

Avec la participation de Aymeric Elluin, chargé de plaidoyer "Armes et peine de mort" et Katia Roux, chargée de plaidoyer "Libertés" à Amnesty International France, Maria Arena, présidente de la sous-commission des droits d l’Homme au Parlement européen et Bashar Murkus qui vient présenter le Musée. 

Dimanche 11 juillet

"2050 : Devions-nous renoncer à nos libertés ?"

De 11h à 13h

De l’état d’urgence au Covid, de la lutte contre le terrorisme à la protection de l’ordre public, nos libertés publiques sont mises à mal. Pour notre sécurité, on nous a demandé de renoncer à des droits fondamentaux. Était-ce toujours justifié ? Quelles libertés avons-nous perdues et pour quels résultats ? A-t-on basculé vers un « État autoritaire ou de surveillance » ?

Avec la participation de Anne Sophie Simpere et Katia Roux chargées de plaidoyer « Libertés » pour Amnesty International France, Fabrice Murgia, pour le spectacle La dernière nuit du monde et David Dufresne, écrivain et réalisateur du film Un pays qui se tient sage.

Le Festival d'Avignon et Amnesty International France invitent Didier Fassin

De 14h30 à 16h30

Didier Fassin viendra se souvenir de l’avenir avec nous et conclura la journée consacrée aux libertés et aux choix individuels et collectifs dans la perspective de 2050.

Les films

Territoires Cinématographiques

Lundi 12 juillet

"Le diable n’existe pas" Mohammad Rasoulof

De 11h à 13h30

Iran, de nos jours. Heshmat est un mari et un père exemplaire mais nul ne sait où il va tous les matins. Pouya, jeune conscrit, ne peut se résoudre à tuer un homme comme on lui ordonne de le faire. Javad, venu demander sa bien-aimée en mariage, est soudain prisonnier d’un dilemme cornélien. Bharam, médecin interdit d’exercer, a enfin décidé de révéler à sa nièce le secret de toute une vie. Ces quatre récits sont inexorablement liés. Dans un régime despotique où la peine de mort existe encore, des hommes et des femmes se battent pour affirmer leur liberté.

Présentation du film par Aymeric Elluin, chargé de plaidoyer armes et peine de mort pour Amnesty International France

"Un pays qui se tient sage" de David Dufresne

De 14h à 15h30

« Tous les pays du monde sont confrontés aux violences policières. Pour les démocraties, c’est un enjeu devenu crucial à leur propre survie. Le film questionne cette définition de Max Weber : « l’État revendique le monopole de la violence physique légitime » Qu’est-ce que l’État ? La violence légitime ? Qui lui dispute son monopole ? Et qui en tient le récit ? ». David Dufresne, le réalisateur.

Découvrir la bande annonce du film Un pays qui se tient sage

Film suivi d'une discussion avec le réalisateur David Dufresne et Anne Sophie Simpere, chargée de plaidoyer « Libertés » pour Amnesty International France