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URGENCE PROCHE ORIENT

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Un manifestant anti-extradition reçoit des soins médicaux après les tirs de gaz lacrymogène de la police anti-émeute à Hongkong, Chine le 21 juillet © REUTERS/Tyrone Siu
Contrôle des armes

Hongkong dans le viseur du Parlement européen

Après l’utilisation de matraques et de gaz poivre et l'usage de la violence contre des manifestants pacifiques à Hongkong, le Parlement européen réagit.

Le 18 juillet 2019, le Parlement européen s’est déclaré préoccupé par la situation des droits humains à Hongkong. Il a ainsi adopté une résolution appelant notamment l’Union européenne, ses États membres et la communauté internationale à œuvrer à la mise en place de mécanismes appropriés de contrôle des exportations de technologies. Le but ? Empêcher la Chine, et en particulier Hongkong, d’avoir accès aux technologies « utilisées pour violer les droits fondamentaux ».

Lire aussi : En route vers l'interdiction du commerce de la torture

Des technologies contre les droits humains

Cette résolution est une preuve que la communauté internationale ne restera pas inactive alors que la police à Hongkong inflige des violences disproportionnées et illégales à des manifestants pacifiques.

Le Parlement encourage les États membres de l’UE à suspendre immédiatement toutes les exportations d’équipements pour le contrôle des foules– gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc – qui risquent d’être utilisés illégalement pour menacer des personnes qui protestent de façon légitime. De cette manière, ils témoigneraient de leur détermination à défendre les droits à la liberté d'expression et de réunion pacifique. En 2018, la France a livré trois camions lanceurs d’eau anti-émeute (modèle Cerberus) à la police de Hongkong.

Les manifestants réprimés

Les 13 et 14 juillet 2019, la police de Hongkong a utilisé des matraques et du gaz poivre contre des manifestants pacifiques, frappant notamment des protestataires sur la tête et sur le cou. Les journalistes n’ont pas pu se déplacer librement, et la police les a aspergés de gaz poivre. Certains policiers ont délibérément masqué leur identité lors des manifestations.

Le recours excessif à la force de la part de la police, le 12 juin 2019, a constitué une violation du droit international et des normes internationales. Le gouvernement de Hongkong doit mettre en place une commission pour qu’une enquête indépendante soit lancée dans les meilleurs délais sur le recours excessif à la force observé lors de ces événements.

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