À l’occasion de la journée mondiale pour l’élimination de la violence à l’encontre des femmes, nous serons présents à la marche organisée à Paris par le collectif #NousToutes, le 23 novembre.
Les femmes forment la moitié de l’humanité. Pourtant, partout dans le monde, elles sont discriminées à cause de leur genre. Pour lutter contre les violences faites aux femmes, nous marcherons samedi aux côtés du collectif #NousToutes.
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Ce qu’il faut savoir de ces violences
Selon les Nations unies, une femme sur trois dans le monde a déjà été victime de violences physiques ou sexuelles au cours de sa vie.
Le risque de subir des violences peut augmenter en fonction de la vulnérabilité économique, de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre, d’un handicap, de l’origine ou de la situation administrative.
Mais les violences faites aux femmes sévissent dans toutes les catégories sociales, économiques et culturelles, en milieu urbain ou rural, quel que soit le contexte éducatif ou religieux.
En France, malgré une égalité de droit, de nombreuses inégalités subsistent entre femmes et hommes, dans toutes les sphères de la vie sociale. Les stéréotypes et les préjugés sexistes ont des conséquences bien réelles dans les domaines de l’éducation, du travail ou de la santé, notamment sexuelle et reproductive.
Responsabilité de l’État français
La France, comme tout autre État dans le monde, doit protéger les droits des femmes de toutes formes de violences et de discriminations.
Elle y est d’ailleurs contrainte par plusieurs textes internationaux relatifs à la protection des droits des femmes, comme la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes
Les obligations de la France
Pour respecter le droit international et les droits des femmes, la France doit notamment assurer que :
Les victimes et survivantes de violences sexuelles ou de toute autre violence fondée sur le genre ont accès de façon sécurisée et dans des délais brefs à des moyens de déposer plainte ;
Les enquêtes doivent être conduites de façon efficace et permettre de collecter toutes les preuves utiles pour engager des poursuites pénales appropriées par rapport à la situation ;
Les procédures judiciaires doivent être enclenchées dès qu’il existe des causes raisonnables à l’encontre des suspects ;
Les procès doivent être équitables, non discriminatoires et les droits des victimes et défendeurs doivent être protégés.