Aller au contenu
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois
URGENCE PROCHE ORIENT

Exigez avec nous la protection sans condition des populations civiles

Ville de Daraa lors d'une attaque aérienne le 30 juin 2018 © MOHAMAD ABAZEED/AFP/Getty Images
Justice internationale et impunité

Syrie : la justice française agit

Le parquet français a lancé des mandats d’arrêt pour trois hauts représentants de l’État et des services de renseignement syriens responsables d’actes de torture, de disparitions forcées, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre. Un pas important vers la justice.

Les fonctionnaires syriens concernés sont Ali Mamlouk, directeur du Bureau de la sécurité nationale, Jamil Hassan, directeur du renseignement de l’armée de l’air, qui fait déjà l’objet d’un mandat d’arrêt en Allemagne, et Abdel Salam Mahmoud, responsable de la section d’enquête du renseignement de l’armée de l’air à l’aéroport militaire de Mezzeh.

Une action engagée en 2016

Les mandats d’arrêt ont été émis à la suite d’une action engagée en 2016 en France par Obeida Dabbagh, dont le frère et le neveu, Mazen et Patrick Abdelkader Dabbagh, qui ont la double nationalité syrienne et française, ont été arrêtés par le renseignement de l’armée de l’air syrienne à Damas en novembre 2013 et victimes de disparition forcée.

En juillet 2018, la famille Dabbagh a obtenu auprès de l’État syrien des documents indiquant que Mazen et Patrick sont morts en novembre 2017 et janvier 2014, respectivement.

Lire aussi : A Raqqa, l'insulte faite aux civils

Un pas important vers la justice

Ces mandats d’arrêt décernés à trois hauts fonctionnaires, y compris un conseiller principal du président Bachar el Assad, sont un pas important vers la justice pour les innombrables victimes de violations manifestes des droits humains commises par le régime syrien. Sachant que les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité demeurent impunis en Syrie, il est crucial que tous les États coopèrent afin que les victimes obtiennent justice.

Il s’agit notamment de faire appliquer la compétence universelle et les autres formes de compétence afin de mener des enquêtes et de poursuivre, devant leurs propres tribunaux, des auteurs présumés d’atrocités.

Agir

Abonnez-vous à l'Hebdo

Chaque vendredi, recevez par email l'actualité des droits humains