Exigez avec nous la protection sans condition des populations civiles
Portrait de Nasser Zefzafi © Amnesty International
20 ans de prison pour avoir dénoncé la précarité au Maroc
Accès à l’éducation, à l’emploi et à des soins médicaux très restreints : voilà la réalité des habitants du Rif, une région du Nord du Maroc, marginalisée par les gouvernements successifs. Nasser Zefzafi, qui croit profondément en la justice et l’égalité, le dénonce depuis plusieurs années.
En octobre 2016, suite à la mort tragique d’un poissonnier auquel les autorités avaient confisqué sa marchandise, des manifestations débutent à Al Hoceïma, la ville natale de Nasser. C’est ainsi que nait le Hirak du Rif, mouvement populaire qui revendique plus de droits sociaux et économiques. Nasser devient rapidement un des visages de la contestation.
"Nous sommes les enfants des gens pauvres et simples, nous sommes sortis dans la rue pour dire non à la marginalisation et non à la corruption" Nasser
Des centaines de manifestantes et manifestants sont arrêtés par les forces de sécurité marocaines. Le 29 mai 2017, Nasser l’est à son tour. Durant sa garde à vue, il est torturé par la police. Un an plus tard, le verdict tombe : il est condamné à 20 ans de prison. Depuis placé à l’isolement, son état de santé se dégrade.
Nasser Zefzafi n’a fait qu’exercer pacifiquement son droit à la liberté d’expression. Il doit être libéré immédiatement et sans condition !
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