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Liberté pour cette militante contre la peine de mort
Liberté pour cette militante contre la peine de mort
Atena Daemi milite pour l’abolition de la peine capitale en Iran. Cette trentenaire a posté des messages sur Facebook et Twitter critiquant le nombre record d’exécutions dans son pays (507 en 2017 selon Amnesty International).
Elle a également distribué des tracts et participé à des manifestations pacifiques contre l’exécution d’une jeune femme.
Ces activités ont été qualifiées de criminelles lors de son procès qui n’a duré que…quinze minutes. Déclarée coupable de charges forgées de toutes pièces, liées à la sécurité nationale, notamment de « rassemblement et collusion en vue de commettre des infractions compromettant la sécurité nationale », Atena a écopé de sept ans de prison. En détention, elle a été battue, aspergée de poivre, contrainte à l’isolement cellulaire. Tenace, elle poursuit son combat pour les droits humains.
Début 2018, elle a entamé une grève de la faim pour protester contre son transfert dans la prison tristement célèbre de Shahr-e Rey à Varamin, à l’extérieur de Téhéran. Sa situation est emblématique de la répression à l’encontre de celles et ceux qui luttent pour plus de justice. Des dizaines de défenseurs sont ainsi jetés en prison et beaucoup d’autres placés sous surveillance, soumis à des interrogatoires et à d’interminables poursuites visant à les réduire au silence.
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