En 2018, certains pays ont pris des mesures à contre-courant d’une tendance globalement en faveur de l’abolition, dans le mépris total de la vie humaine. Des Etats heureusement minoritaires.
Les bonnes nouvelles pour l’année 2018 sont assombries par les agissements d’un petit nombre d’États malheureusement déterminés à résister à la tendance mondiale pour mettre fin à la peine de mort.
Nous avons enregistré une augmentation du nombre d’exécutions au Bélarus, aux États-Unis, au Japon, à Singapour et au Soudan du Sud. La Thaïlande a procédé à sa première exécution depuis 2009, et le président du Sri Lanka, Maithripala Sirisena, a déclaré vouloir reprendre les exécutions après un répit de plus de 40 ans, publiant une offre d’emploi pour des bourreaux en février 2019.
Ces pays ont fait état d’un nombre d’exécutions supérieur aux chiffres enregistrés depuis plusieurs années pour ces pays, et la Thaïlande a repris les exécutions après un répit de plus de 10 ans
Une pression internationale qui porte ses fruits
Noura Hussein, une jeune femme soudanaise, a été condamnée à mort en 2018 pour avoir tué l’homme avec qui elle a été contrainte à se marier, quand il a essayé de la violer. À la suite d’une vague d’indignation mondiale, et notamment d’une importante action de notre campagne, sa peine de mort a été annulée et remplacée par une peine de cinq ans d’emprisonnement.
Ces États représentent à présent une minorité sur le déclin. Continuons de faire pression !
AIDEZ-NOUS À SAUVER MOHAMMAD REZA HADDADI
En Iran, ce jeune homme a été condamné à mort à l’issue d’un procès inique alors qu’il était mineur au moment des faits. Nous devons agir pour lui sauver la vie.