Exigez avec nous la protection sans condition des populations civiles
Ahmadreza Djalali
Ahmadreza Djalali a été condamné à mort en octobre 2017 à l'issue d'un procès inique devant le tribunal révolutionnaire de Téhéran.
Après quatre mois d'isolement, Ahmadreza Djalali a enfin pu recevoir une courte visite des membres de sa famille. Ils ont constaté que la santé d'Ahmadreza, physique et mentale, se dégrade et qu'il a besoin de soins médicaux urgents. En outre, sa condamnation à mort est toujours imminente. Continuez d’agir pour lui !
L’exécution d’Ahmadreza Djalali est suspendue après une pression internationale sur les autorités iraniennes. Rien qu'en France, plus de 4 246 personnes ont agi pour lui !
C'est en octobre 2017 que Ahmadreza Djalali, un spécialiste en médecine d'urgence irano-suédois, a été condamné à mort pour « corruption sur terre » (efsad-e fel-arz). Le tribunal s'est fondé principalement sur des « aveux » qui, selon Ahmadreza Djalali, lui ont été arrachés sous la torture alors qu'il était maintenu à l'isolement pendant une longue période, sans pouvoir consulter un avocat. Les agents ont notamment menacé de l'exécuter, de tuer ou de faire du mal à ses enfants qui vivent en Suède et à sa mère qui vit en Iran.
Pour sa part, dans une lettre rédigée en août 2017, Ahmadreza Djalali affirmait qu'il était détenu uniquement parce qu'il avait refusé de mettre à profit ses relations universitaires dans les institutions européennes pour espionner pour le compte de l'Iran.
Stop à l'exécution d'Ahmadreza Djalali !
En lui extorquant ces aveux forcés, les autorités iraniennes ont bafoué son droit à la présomption d'innocence, ainsi que son droit de ne pas témoigner contre lui-même. Depuis décembre 2017, ses avocats ont déposé au moins deux demandes de révision judiciaire de l'affaire concernant Ahmadreza Djalali, et toutes deux ont été rejetées.
Le 9 décembre 2018, ses avocats ont appris que la première chambre de la Cour suprême avait confirmé sa condamnation à mort, sans leur accorder la possibilité de présenter le moindre argument en faveur de leur client. La Cour suprême a rejeté au moins deux demandes de révision judiciaire de l'affaire le concernant.
En novembre 2020, nous avons appris que les autorités iraniennes ont ordonné au bureau d’application des peines de procéder à la mise à mort d’Ahmadreza Djalali de façon imminente. Dès l’obtention de cette information, nous avons lancé une Action Urgente pour faire pression sur les autorités. Plus de 4 246 personnes ont agi, et cela rien qu’en France ! Depuis, sa condamnation a été suspendue mais n’est toujours pas annulée.
Stop à l’exécution d’Ahmadreza !
En cinq minutes, interpellez les autorités iraniennes pour exiger l’annulation de la condamnation à mort de cet universitaire