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Maryia Kalesnikava
Maryia Kalesnikava, figure d'opposition emprisonnée au Bélarus
Pour avoir lutté pour la liberté d’expression et le respect des droits humains au Bélarus, Maryia Kalesnikava a été condamnée à onze ans de prison.
Musicienne professionnelle, Maryia Kalesnikava consacre sa vie à l’art, mais pas seulement. Militante politique, elle est une des figures principales de l’opposition au gouvernement répressif du Bélarus. Le 7 septembre 2020, elle a été enlevée par les autorités du pays, placée en détention puis condamnée à 11 ans de prison sur la base de fausses accusations.
« S’il y a ne serait-ce qu’1 % [de chances] que par nos activités nous obtenions réellement la liberté et l’indépendance du Bélarus, et que nous puissions construire un État démocratique moderne, nous devons nous battre dans ce sens et sacrifier une part de notre confort. »
Maryia Kalesnikava, 2020.
Lors de l’élection présidentielle d’août 2020, Maryia Kalesnikava avait rejoint la campagne de la candidate indépendante à la présidentielle, Svetlana Tikhanovskaïa, aux côtés également de Veranika Tsapkala. Dans un pays où les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique sont fortement restreints, ces militantes appelaient au changement.
Alexandre Loukachenko a été élu au terme d'une élection qui a largement été considérée comme truquée avant d’entamer son sixième mandat. Tous les principaux candidats qui se présentaient face à Alexandre Loukachenko ont été emprisonnés ou forcés de fuir le pays.
Après les élections, Svetlana a dû s’exiler et Maryia est alors devenue la figure proéminente de l’opposition politique. Elle s’est tenue au premier rang de manifestations pacifiques, face à des agents de police violents.
Mais le 7 septembre 2020, Maryia a été enlevée par les autorités. Traînée dans une camionnette par des hommes masqués, elle a été emmenée à la frontière, où elle a subi des intimidations et des pressions pour quitter le pays. Elle s’est échappée par la vitre de la camionnette et a déchiré son passeport pour empêcher son expulsion. Elle a alors été arrêtée, placée en détention puis condamnée à 11 ans d’emprisonnement sur la base d’accusations telles l’« atteinte à la sécurité nationale » et l’« extrémisme ».
Maryia est aujourd’hui une prisonnière d’opinion détenue dans des conditions déplorables. Son accès aux soins de santé est limité et elle souffre de malnutrition. Il est urgent d’agir pour demander sa libération immédiate.
Voici comment agir. 👇
1. Ecrire aux autorités.
2. Ecrire un message de soutien.
3. Agir sur les réseaux sociaux.
1. Ecrire aux autorités.
Nous vous invitons à écrire, par courrier, par mail ou sur Twitter/X, au Ministre des Affaires étrangères de la République du Bélarus, Maxim Ryzhenkov. Chaque envoi de message vous permettra de manifester votre soutien à Maryia Kalesnikava et surtout de faire pression sur les autorités du Bélarus pour obtenir sa libération immédiate.
Monsieur le Ministre,
Musicienne professionnelle, Maryia Kalesnikava est aussi une militante qui lutte pour un Bélarus où tout le monde serait libre de s’exprimer. Lors de l’élection présidentielle d’août 2020, les principaux candidats qui se présentaient face à l’actuel président Alexandre Loukachenko ont été emprisonnés ou forcés de fuir le pays. C’est pourquoi Maryia a participé à des manifestations et a rejoint la campagne de la candidate Svetlana Tikhanovskaïa à la présidentielle. Le 7 septembre 2020, Maryia a été enlevée par les autorités. Elle a été emmenée à la frontière avec l’Ukraine dans une voiture, où elle a subi des pressions pour quitter le pays. Après s’être échappée du véhicule et avoir déchiré son passeport pour empêcher d’être expulsée, Maryia a été arrêtée et condamnée à 11 ans d’emprisonnement sur la base d’accusations comme « atteinte à la sécurité nationale » et « extrémisme ».
Maryia est une prisonnière d’opinion. Détenue dans des conditions déplorables, elle n’a pas eu le droit de communiquer avec ses proches entre février 2023 et novembre 2024, et sa santé s'est sérieusement détériorée.
Monsieur le Ministre, nous vous demandons de libérer immédiatement et sans condition Maryia Kalesnikava. Dans l’attente de sa libération, nous vous demandons de veiller à ce qu’elle soit détenue dans des conditions conformes aux normes internationales.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.
Envoyer à :
Ministre des Affaires étrangères de la République du Bélarus, Maxim Ryzhenkov
vul. Lenina 19
Minsk, 220030
Bélarus
E-mail : [email protected]
Twitter/X : @BelarusMFA
Copie à :
Ambassade de la République du Bélarus
38, boulevard Suchet, 75016 Paris
E-mail : [email protected]
2. Ecrire un message de soutien.
Les mots d’encouragement sont essentiels pour remonter le moral de la soeur de Maryia, Tatsiana, qui pourra venir récupérer les lettres au siège d’Amnesty International France et les conserver afin que Maryia puisse les voir un jour. Elle verra alors l’ampleur du soutien de personnes du monde entier en sa faveur.
Vous pouvez envoyer vos messages de soutien au siège d’Amnesty International en France par voie postale :
Maryia Kalesnikava
76, boulevard de la Villette 75940 Paris cedex 19
« L’amour est plus fort que la peur ! » Faisons résonner plus fort que jamais ce slogan de Maryia Kalesnikava. Nous sommes avec toi Maryia !
Je soutiens Maryia Kalesnikava. Défendre la liberté d’expression et les droits humains n’est pas un crime !
La répression exercée par les autorités du Bélarus ne réduira pas au silence la voix courageuse de Maryia Kalesnikava. #FreeKalesnikava @by_kalesnikava
Vous pouvez également partager vos messages de solidarité sur les réseaux sociaux avec le hashtag #FreeKalesnikava et le compte X de Maryia @by_kalesnikava
3. Agir sur les réseaux sociaux
En parler, c’est déjà agir. Choisissez votre réseau social pour communiquer sur la situation. Partagez dès maintenant l’histoire de Maryia sur X, Facebook ou Instagram.
Voici un modèle de tweet que nous vous proposons de relayer 👇
Depuis 2020 Maryia Kalesnikava est une prisonnière d’opinion détenue dans des conditions déplorables.
Son crime ? La lutte pour la liberté d’expression et le respect des droits humains au Bélarus.
Appelons à sa libération immédiate ! #FreeKalesnikava @by_kalesnikava @amnesty
Facebook ou Instagram
Vous pouvez reprendre notre modèle de message ci-dessus pour le relayer en publication Facebook ou post Instagram. Utilisez-le #FreeKalesnikava et #amnesty et relayez cette page pour que d’autres personnes agissent.
Rejoignez-nous !
Chaque jour, partout en France, des militantes et militants d'Amnesty International France suivent l'évolution de la situation de Maryia. Ces groupes font pression sur les autorités concernées en leur écrivant des lettres d’interpellation, sensibilisent différents publics en partageant la situation de Maryia autour d’eux, et lui écrivent des messages de solidarité. Le but : soutenir la personne en danger et l’empêcher de tomber dans l’oubli.