Exigez avec nous la protection sans condition des populations civiles
Mikita Zalatarou, 17 ans.
Mikita Zalatarou, condamné après un procès entaché d'irrégularités alors qu'il était mineur
Mikita Zalatarou, 19 ans, est originaire du Bélarus. En février 2021, il a été condamné à cinq ans d’emprisonnement dans une colonie de redressement pour mineurs à l’issue d’un procès entaché d’irrégularités.
Mikita Zalatarou a été transféré de la colonie pénitentiaire de Mahiliou à la prison de Jodzina, également nommée centre de détention provisoire numéro 8.
Mikita Zalatarou était un adolescent comme les autres, qui aimait jouer à Minecraft et écouter du rap jusqu’à ce que sa vie bascule, en août 2020.
Alors qu’il attend un ami sur la place principale de la ville de Homel, au sud-est du Bélarus, des personnes manifestent pacifiquement, pour la plupart, contre les résultats de la récente réélection d'Alexandre Loukachenko à la présidence du pays. La police intervient et lorsque la foule commence à fuir, un manifestant invite Mikita à en faire autant.
Le lendemain, le 11 août 2020, des policiers se présentent chez lui. Arrêté et placé en centre de détention provisoire, il est accusé d’avoir lancé un cocktail Molotov sur deux policiers le soir précédent. Des accusations qu’il a toujours réfutées.
Pour ceux qui l’ont frappé, mon fils ne représente qu’un barreau de l’échelle de leur carrière […] et quelqu’un va obtenir une médaille.
Le père de Mikita.
Pendant sa garde à vue, Mikita est frappé par des policiers avec une matraque électrique alors qu'il souffre d’épilepsie. Il est interrogé sans la présence d’un avocat ou d’un représentant légal... des pratiques contraires au droit. Ces actes sont cruels, ils constituent également de graves violations des normes relatives aux traitements des mineurs en détention. Il est ensuite détenu pendant six mois avant d’être traduit en justice, dans un procès entaché d’irrégularités.
Le 22 février 2021, à l’issue de ce procès, Mikita est déclaré coupable de troubles à l’ordre public et d’utilisation d’explosifs illégaux. Pourtant, les vidéos des faits ne montrent pas qu’il ait participé à des violences et les médias qui ont couvert les manifestations n’ont pas mentionné de troubles de grande ampleur. Le tribunal condamne néanmoins Mikita à cinq ans d’emprisonnement dans une colonie de redressement pour mineurs.
En juillet 2021, Mikita est transféré en colonie de redressement pour mineurs où ses conditions de détention sont inhumaines.
Arrêté à son domicile alors qu’il avait 16 ans, Mikita Zalatarou est détenu depuis trois années alors qu’il a toujours réfuté les accusations qui pèsent contre lui. Agissez pour demander sa libération immédiate et sans condition !
Voici comment agir. 👇
1. Ecrire aux autorités.
2. Agir sur les réseaux sociaux.
1. Ecrire aux autorités.
Nous vous invitons à écrire, par mail ou par voie postale, au Procureur général de la République de la Biélorussie. Chaque envoi de courrier vous permettra de manifester votre soutien à Mikita Zalatarou et surtout de faire pression sur les autorités biélorusses pour obtenir sa libération immédiate.
Monsieur le Procureur général,
Mikita Zalatarou n’avait que 16 ans lorsqu’il a été arrêté à son domicile le 11 août 2020 et placé en centre de détention provisoire à Homel dans le sud-est du Bélarus. Il est accusé d’avoir jeté un cocktail molotov durant une manifestation de contestation contre la réélection de Loukachenko à la présidence du pays. Il a toujours réfuté ces accusations.
Alors qu’il est encore un enfant et qu’il souffre d’épilepsie, Mikita a été frappé avec une matraque à impulsions électriques, interrogé en l’absence d’un avocat ou d’un adulte responsable et détenu à l’isolement. Tous ces actes cruels constituent de graves violations des normes relatives au traitement des enfants en détention. Mikita a été condamné à cinq ans d’emprisonnement et a été transféré en colonie de redressement pour mineurs.
Il est actuellement détenu dans un centre de haute sécurité, où il subit des mauvais traitements et manque de soins pour sa maladie.
Lors de notre campagne 10 jours pour signer 2021, Amnesty International avait recueilli 67 760 signatures en faveur de Mikita sur une pétition qui a été remise à votre ambassade à Paris.
En tant que membre/sympathisant(e) d’Amnesty International, je vous demande de libérer Mikita Zalatarou dans l’attente d’un nouveau procès équitable conforme aux normes relatives à la justice pour mineurs, et d’établir un système de justice pour mineurs conforme aux normes internationales en matière de droits humains.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Procureur général, l’expression de ma très haute considération.
Envoyer à :
Procureur général de la République de la Biélorussie
Monsieur Andrei Shved
Internatsionalnaya Str., 22,
220030 Minsk
Belarus
E-mail : info@prokuratura.gov.by
Ministre de la Justice de la République de la Biélorussie
Monsieur Oleg Slizhevsky
The Ministry of Justice of the Republic of Belarus
Kollektornaya street 10,
220004 Minsk
Belarus
E-mail : kanc@minjust.by
Copie à envoyer à :
Ambassade de la République du Bélarus
38 Boulevard Suchet
75016 Paris
E-mail : france@mfa.gov.by
2. Agir sur les réseaux sociaux
En parler, c’est déjà agir. Choisissez votre réseau social pour communiquer sur la situation. Partagez dès maintenant l’histoire Mikita Zalatarou sur Twitter ou Facebook ou Instagram.
Voici un modèle de tweet que nous vous proposons de relayer 👇
Mikita Zalatarou a été accusé d’avoir lancé un cocktail molotov pendant une manifestation en Biélorussie en 2020. Il avait 16 ans.
Il est privé de liberté depuis 3 ans, suite à un procès entaché d’irrégularités.
Il doit être libéré immédiatement ! #MikitaZalatarou @amnesty
Facebook ou Instagram
Vous pouvez reprendre notre modèle de message ci-dessus pour le relayer en publication Facebook ou post Instagram. Utilisez le #MikitaZalatarou et #amnesty et relayez cette page pour que d’autres personnes agissent.
Rejoignez-nous !
Chaque jour, partout en France, des militantes et militants d'Amnesty International France suivent l'évolution de la situation de Mikita Zalatarou. Ces groupes font pression sur les autorités concernées en leur écrivant des lettres d’interpellation, sensibilisent différents publics en partageant la situation de Mikita Zalatarou autour d’eux. Le but : soutenir la personne en danger et l’empêcher de tomber dans l’oubli.