Exigez avec nous la protection sans condition des populations civiles
Ni Yulan - D.R.
Ni Yulan
Depuis 20 ans, Ni Yulan se mobilise en faveur des personnes expulsées de leur logement en Chine. En représailles, elle est l’objet d’un acharnement policier et judiciaire particulièrement intense depuis vingt ans. Portrait
Cette quinquagénaire, ancienne avocate, a soutenu des dizaines de personnes expropriées brutalement pour laisser la place à de lucratifs projets de construction. Sa propre maison a été détruite, comme celle de milliers d’autres, en 2008, lors des préparatifs des jeux Olympiques de Pékin.
Les autorités n’ont cessé de harceler Ni Yulan dans l’espoir qu’elle cesse ses activités. Arrêtée à plusieurs reprises, la militante a été frappée si violemment en prison qu’elle se déplace désormais en fauteuil roulant. Placés sous surveillance, menacés, chassés de tous leurs logements successifs, elle et ses proches subissent les persécutions du pouvoir depuis trop longtemps.
En mars 2016, les autorités ont refusé de délivrer à Ni Yulan un passeport lui permettant de se rendre aux États-Unis pour y recevoir le prix international Femme de courage.
Dernièrement, en avril 2017, des hommes l’ont chassée de l’appartement qu’elle louait avec son mari et sa fille, et les ont jetés dehors. Après avoir été contrainte de dormir dans la rue, la famille vit dans un hébergement temporaire constamment surveillé par la police. Ni Yulan n’a jamais renoncé à se battre pour les autres. À notre tour, battons-nous pour elle.
Stop aux harcèlements contre Ni Yulan
Dites à la Chine d’arrêter de harceler Ni Yulan et sa famille
