Liberté pour Khaled Drareni !

Mise à jour du 19/02/2021 : Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a accordé une grâce présidentielle à une soixantaine de prisonniers d'opinion dont Khaled Drareni. Une bonne nouvelle ! Cependant, il a été libéré de façon provisoire. La cour de cassation examinera son dossier le 25 mars.

Le 15 septembre 2020, la cour d’appel d’Alger a condamné le journaliste Khaled Drareni à deux ans d’emprisonnement pour avoir couvert des manifestations pacifiques dans le cadre du mouvement de protestation du Hirak. Arrêté depuis le mois de mars 2020, Khaled Drareni n’est pas le seul journaliste à être en prison pour avoir exercé son métier. Depuis le début du Hirak, en février 2019, au moins huit journalistes ont été emprisonnés pour avoir couvert une manifestation ou en raison de leurs publications sur les réseaux sociaux.

Ces lourdes sanctions témoignent d’une répression plus large des libertés en Algérie. Nous faisons part de notre vive inquiétude sur les poursuites et condamnations dont sont victimes plusieurs des journalistes et militants qui, comme Khaled, n’ont fait que réclamer davantage de démocratie et du respect pour l’État de droit dans leur pays.

Nous demandons au président de la République algérienne, Abdelmadjid Tebboune de :

• libérer immédiatement et sans condition le journaliste Khaled Drareni ainsi que tous les autres prisonniers d’opinion détenus aujourd’hui en Algérie ;

• garantir le travail des journalistes et mettre un terme à toute sorte de harcèlement à leur encontre ;

• protéger les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique de tous et toutes en Algérie.