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Liberté pour Yiliyasijiang, détenu en secret par les autorités chinoises
Yiliyasijiang Reheman et sa jeune épouse de 19 ans, Mairinisha Abuduaini, étaient étudiants à la prestigieuse université islamique Al-Azhar au Caire en Égypte. Tous deux sont membres de l’ethnie ouïghoure, minorité musulmane de la région autonome ouïghoure du Xinjiang, à l’extrême nordouest de la Chine. Mairinisha était enceinte de leur deuxième enfant lorsque Yiliyasijiang a disparu.
Il ferait partie des 200 Ouïghours arrêtés par l’Égypte, en juillet 2017, sur ordre des autorités chinoises et aurait été déporté avec seize autres étudiants vers la Chine. Vingt-cinq jours après cette disparition, Mairinisha a dû accoucher seule. Elle réside désormais avec leurs deux petites filles à Istanbul, en Turquie, et reste sans nouvelles de son époux depuis le 1er septembre 2017. Elle soupçonne les autorités chinoises de l’avoir jeté en prison ou enfermé dans un camp secret de détention au Xinjiang.
Depuis 2017, on estime en effet qu’un million de personnes, pour la plupart de confession musulmane, ont été arrachées à leurs familles et enfermées dans des camps. Selon les témoignages d’anciens détenus et de leurs proches, la torture et d’autres formes de mauvais traitements y sont pratiquées.
Mon mari doit être libéré au plus vite. Nos enfants ont besoin de leur père. Je n’abandonnerai pas tant que mon mari et moi n’aurons pas été réunis.
Mairinisha Abuduaini
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