Aller au contenu
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois
URGENCE PROCHE ORIENT

Exigez avec nous la protection sans condition des populations civiles

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

[email protected]

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

[email protected]

Burundi. La libération de Floriane Irangabiye, une mesure bienvenue, mais qui n’a que trop tardé

En réaction à la libération de la journaliste burundaise Floriane Irangabiye le 16 août 2024, Sarah Jackson, directrice régionale adjointe pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe à Amnesty International, a déclaré :

« Si nous nous réjouissons de la libération de Floriane Irangabiye, elle n’aurait cependant jamais dû passer une seule nuit derrière les barreaux simplement pour avoir exercé ses droits humains. Nous sommes heureux et soulagés qu’elle ait retrouvé sa famille après deux longues années de détention arbitraire.

« Alors que les élections législatives et locales sont prévues en 2025, Amnesty International appelle le gouvernement burundais à prendre des mesures immédiates et efficaces pour mettre fin à la répression de l’espace civique, en particulier à l’utilisation d’accusations liées à la sécurité de l’État pour réduire au silence les journalistes, les défenseur·e·s des droits humains et les militant·e·s. Les autorités doivent respecter les obligations nationales et internationales du Burundi en matière de droits humains et garantir les droits fondamentaux de tous et toutes dans le pays. »

Si nous nous réjouissons de la libération de Floriane Irangabiye, elle n’aurait cependant jamais dû passer une seule nuit derrière les barreaux simplement pour avoir exercé ses droits humains. Nous sommes heureux et soulagés qu’elle ait retrouvé sa famille après deux longues années de détention arbitraire.

Sarah Jackson, directrice régionale adjointe pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe à Amnesty International

Background

Floriane Irangabiye a été arrêtée à Bujumbura le 30 août 2022 alors qu’elle était en visite au Burundi depuis le Rwanda où elle résidait à l’époque. Le 2 janvier 2023, elle a été condamnée à 10 ans d’emprisonnement pour avoir porté « atteinte à l’intégrité du territoire national ». Elle a été condamnée à l’issue d’un procès entaché de graves irrégularités, au cours duquel le ministère public s’est fondé sur des propos qu’elle avait tenus dans le cadre d’une émission sur Radio Igicaniro, une plateforme en ligne exilée, lors de laquelle elle et d’autres personnes invitées avaient vertement critiqué le gouvernement du Burundi. Le ministère public n’a présenté aucun élément indiquant qu’elle incitait à la violence pour renverser le gouvernement.

Amnesty International appelle le gouvernement burundais à prendre des mesures immédiates et efficaces pour mettre fin à la répression de l’espace civique, en particulier à l’utilisation d’accusations liées à la sécurité de l’État pour réduire au silence les journalistes, les défenseur·e·s des droits humains et les militant·e·s.

Sarah Jackson

Les appels interjetés par Floriane Irangabiye contre sa condamnation ont été rejetés à deux reprises par les tribunaux. Le 14 août 2024, le président Evariste Ndayishimiye a signé un décret lui accordant une grâce totale. L’information a été rendue publique le 15 août 2024, et Floriane Irangabiye a été libérée de prison dans la soirée du 16 août 2024.

Floriane Irangabiye allait faire partie de l’édition 2024 de la campagne mondiale Écrire pour les droits d’Amnesty International.

The post Burundi. La libération de Floriane Irangabiye, une mesure bienvenue, mais qui n’a que trop tardé appeared first on Amnesty International.

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

[email protected]

Sur le même pays

Burundi. Quatre ans après le début de la présidence d’Évariste Ndayishimiye, la répression visant l’espace civique se poursuit sans relâche

Publié le : 21.08.24

Quatre ans après le début du mandat du président Évariste Ndayishimiye, des défenseur·e·s des droits humains, des militant·e·s, des journalistes et des membres de l’opposition politique continuent de faire...

Burundi. La loi décisive sur la violence liée au genre doit être renforcée pour la rendre conforme aux normes régionales et internationales

Publié le : 06.12.23

L’Assemblée nationale du Burundi doit remédier aux graves insuffisances de la loi historique adoptée en 2016 contre les violences liées au genre, ainsi qu’aux incohérences avec d’autres textes en la matière,...

Burundi. De nouveaux appels à la libération d’une journaliste, un an après son arrestation

Publié le : 30.08.23

Les autorités burundaises devraient ordonner la libération immédiate et sans condition et annuler la condamnation de Floriane Irangabiye, arrêtée arbitrairement le 30 août 2022 et qui purge actuellement...

Burundi. L’arrestation de l’ancien Premier ministre représente une chance de l’amener à rendre des comptes

Publié le : 26.04.23

Après l’arrestation de l’ancien Premier ministre du Burundi, Alain-Guillaume Bunyoni, le 21 avril 2023, et de son bras droit, Désiré Uwamahoron, le 18 avril 2023, Flavia Mwangovya, directrice adjointe...

Burundi. Libérez cinq défenseur·e·s des droits humains

Publié le : 14.03.23

Les autorités burundaises devraient immédiatement et sans condition remettre en liberté cinq défenseur·e·s des droits humains arrêtés arbitrairement le 14 février 2023 et abandonner les charges sans fondement...