Exigez avec nous la protection sans condition des populations civiles
Espace journalistes
Contact presse
Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :
+33 1 53 38 66 00
+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)
Espace journalistes
Contact presse
Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :
+33 1 53 38 66 00
+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)
Gambie. Risque d'instabilité et de répression
Le président Yahya Jammeh a annoncé sur la chaîne de télévision nationale qu'il rejetait les résultats du scrutin du 1er décembre et qu'il ne tolérerait aucune manifestation. Réagissant à cette annonce, Sabrina Mahtani, chargée de recherches sur l'Afrique de l'Ouest à Amnesty International, a déclaré :
« Le rejet par le président Jammeh des résultats de l'élection et le fait qu'il a déclaré qu'il ne tolérerait aucune manifestation risquent d'engendrer une instabilité et pourraient conduire à une répression.
« Au cours des dernières semaines, des milliers de Gambiens ont joui de la possibilité de s'exprimer et de se rassembler librement, et ces droits doivent être protégés. Si des Gambiens décident d'exercer leur droit de manifester pacifiquement, nous demandons aux forces de sécurité de faire preuve de retenue, et nous espérons que la communauté internationale condamnera toute restriction de ce droit et toutes les autres violations qui seraient commises.
« Amnesty International suivra de près la situation. »
Complément d’information
Le 2 décembre, le président de la Commission électorale indépendante a annoncé que le candidat de l'opposition, Adama Barrow, avait remporté l'élection et que le président Yahya Jammeh, candidat de l'Alliance patriotique pour la réorientation et la construction (APRC), avait accepté sa défaite. Dans la soirée du 9 décembre, une déclaration enregistrée a été diffusée dans laquelle le président Yahya Jammeh annonçait qu'il rejetait finalement « dans leur totalité » les résultats du scrutin, et appelait à l'organisation d'une nouvelle élection quand les ressources le permettraient. La législation gambienne prévoit que tout recours contre les résultats d'un scrutin doit être déposé auprès de la Cour suprême dans les 10 jours suivant la proclamation de ces résultats.
Espace journalistes
Contact presse
Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :
+33 1 53 38 66 00
+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)
Gambie. Le maintien de l’interdiction des MGF est une bonne nouvelle, mais les autorités doivent s’attaquer en urgence à ses causes profondes
En réaction au rejet par le Parlement gambien, le 15 juillet, d’un projet de loi visant à abroger la loi de 2015 sur les femmes (amendement) interdisant les mutilations génitales féminines (MGF), Samira...
Gambie. Le Parlement ne doit pas lever l’interdiction des mutilations génitales féminines
En réaction au vote imminent prévu au Parlement de Gambie le 18 mars sur un projet de loi visant à revenir sur l’interdiction des mutilations génitales féminines (MGF), Michèle Eken, spécialiste de l’Afrique...
Gambie/ Suisse. Ousman Sonko doit être traduit en justice pour crimes contre l’humanité
À la veille du procès d’Ousman Sonko, ancien ministre de l’Intérieur de la Gambie, devant le Tribunal pénal fédéral de Bellinzone, en Suisse, pour des crimes contre l’humanité qui auraient été commis entre...
Gambie: Les conséquences dévastatrices de la surpêche sur la population locale
Le gouvernement de la Gambie doit prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, lutter contre la surpêche et améliorer la transparence des...
Gambie. La lutte contre l’impunité pour les crimes du passé doit faire partie des priorités du second mandat du président Adama Barrow
Réagissant à la réélection du président Adama Barrow ce weekend dans le contexte de la première élection organisée dans le pays depuis le départ de Yahya Jammeh, Michèle Eken, chercheuse sur l’Afrique...