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Mozambique. La SADC doit adopter une position ferme face à l’escalade des homicides commis par la police et aux atteintes à la liberté de réunion pacifique

En réaction à l’homicide de sept personnes semble-t-il imputable à la police lors des manifestations post-électorales à Nampula le 13 novembre 2024, Khanyo Farisè, directrice adjointe pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe à Amnesty International, a déclaré :

« La situation au Mozambique s’aggrave chaque jour et le bilan en termes de victimes s’alourdit, dans un silence assourdissant de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Quel que soit le résultat des élections, la SADC doit adopter une position ferme contre les atteintes au droit de manifester et les homicides de manifestant·e·s.

« La SADC s’est montrée d’une lenteur affligeante s’agissant de réagir à la crise au Mozambique. Elle doit maintenant dénoncer avec force les violations des droits humains commises par les forces de sécurité mozambicaines et placer les droits fondamentaux et l’obligation de rendre des comptes au cœur de son prochain sommet qui se tiendra à Harare, au Zimbabwe.

La SADC doit adopter une position ferme contre les atteintes au droit de manifester et les homicides de manifestant·e·s

Khanyo Farisè, directrice adjointe pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe à Amnesty International

« Par ailleurs, l’Union africaine doit se mobiliser avec détermination afin d’amener les autorités mozambicaines à rendre des comptes, en demandant notamment à la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples de mener des enquêtes sur les violations des droits humains actuellement perpétrées au Mozambique. »

Complément d’information

Début novembre, la SADC a annoncé la tenue d’un sommet extraordinaire du 16 au 20 novembre dans la capitale du Zimbabwe afin de discuter, entre autres sujets, des élections au Mozambique.

Les autorités mozambicaines ont lancé une vaste campagne de répression contre les manifestant·e·s à la suite des élections controversées du 9 octobre. Selon des organisations de la société civile mozambicaine, le bilan de la police s’élève jusqu’à présent à des dizaines de morts, à plus d’une centaine de blessés et à des milliers d’arrestations ou de détentions arbitraires. La semaine dernière, l’armée a été déployée pour mettre fin aux manifestations.

La SADC s’est montrée d’une lenteur affligeante s’agissant de réagir à la crise au Mozambique. Elle doit maintenant dénoncer avec force les violations des droits humains

Khanyo Farisè, directrice adjointe pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe à Amnesty International

Les manifestant·e·s ont exercé des représailles contre des policiers présumés, faisant au moins un mort parmi eux, selon les autorités.

Le leader de l’opposition, Venancio Mondlane, a appelé à de multiples phases de contestation contre la fraude électorale présumée et les violations commises par les forces de l’ordre à l’encontre des manifestant·e·s. La vague de protestation actuelle, du 13 au 15 novembre, vise les capitales provinciales et les points de passage frontaliers.

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