Aller au contenu
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois
URGENCE GAZA-ISRAËL

Face à l’horreur, agissez avec nous pour exiger un cessez-le-feu immédiat et la protection des civils.

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Serbie. Le militant Andreï Gnyot ne doit pas être extradé vers le Bélarus

À l’approche de la décision finale qui doit être rendue dans l’affaire de l’extradition du militant bélarussien Andreï Gnyot, Marie Struthers, directrice du programme Europe de l’Est et Asie centrale à Amnesty International, a déclaré :

« Compte tenu des graves violations des droits humains actuellement commises au Bélarus et des dangers auxquels Andreï Gnyot sera manifestement exposé s’il y est renvoyé, il est impératif que les autorités serbes mettent immédiatement fin à la procédure d’extradition. Les charges retenues contre Andreï Gnyot sont motivées par des considérations politiques.

« Aucune personne impliquée dans des activités critiquant les autorités bélarussiennes ne devrait, en aucune circonstance, être remise au gouvernement d’Alexandre Loukachenko. La torture, l’humiliation, l’intimidation, les procès iniques et les lourdes peines d’emprisonnement sont des pratiques bien connues utilisées par les autorités bélarussiennes pour exercer des représailles contre leurs opposant·e·s.

Aucune personne impliquée dans des activités critiquant les autorités bélarussiennes ne devrait, en aucune circonstance, être remise au gouvernement d’Alexandre Loukachenko.

Marie Struthers, directrice du programme Europe de l'Est et Asie centrale à Amnesty International

« En vertu du droit international qui interdit la torture et les traitements inhumains, la Serbie doit fournir une protection à Andreï Gnyot. Nous appelons le gouvernement serbe à garantir sa sécurité et sa libération. »

Complément d’information

Andreï Gnyot, journaliste, militant et défenseur des droits humains bélarussien, a été arrêté à Belgrade, en Serbie, en octobre 2023 dans le cadre d’une alerte rouge d’Interpol, à la suite d’une demande d’extradition émise par le Bélarus et fondée sur des accusations semble-t-il infondées de violation de la législation fiscale bélarussienne. Il a passé sept mois en détention à Belgrade avant d’être placé en résidence surveillée le 6 juin 2024. La première audience portant sur son extradition, en décembre 2023, a été marquée par des violations de la procédure, et la décision du juge approuvant son renvoi forcé au Bélarus a été annulée en février 2024 par une cour d’appel. Le nouveau procès qui s’est tenu en mai 2024 a abouti à une décision d’extradition d’Andreï Gnyot, dont il fait actuellement appel. L’audience d’appel finale contre la décision d’extradition est imminente.

Andreï Gnyot, éminent cinéaste et militant bélarussien, a cofondé l’Association libre des athlètes (SOS-BY), qui a rassemblé des athlètes opposés à la répression gouvernementale à la suite des élections présidentielles largement contestées de 2020. Dans le cadre de cette répression, l’organisation a été arbitrairement qualifiée d’« extrémiste » par les autorités bélarussiennes.

The post Serbie. Le militant Andreï Gnyot ne doit pas être extradé vers le Bélarus appeared first on Amnesty International.

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Sur le même pays

Serbie. Un système numérique de protection sociale financé par la Banque mondiale aggrave la pauvreté, en particulier pour les Roms et les personnes handicapées

Publié le : 04.12.23

En Serbie, des populations touchées par la pauvreté et la marginalisation sombrent encore davantage dans l’indigence, à mesure qu’un système automatisé de prestations sociales, financé par la Banque mondiale,...

Serbie/Kosovo. Le début du procès de l’ex-président du Kosovo pour crimes de guerre est « une étape importante sur le long chemin de la justice »

Publié le : 03.04.23

À l’occasion du début du procès devant le tribunal spécial de La Haye de l’ancien président du Kosovo Hashim Thaçi et de trois commandants de l’Armée de Libération du Kosovo (UCK) pour leur responsabilité...

Serbie. La loi sur la carte sociale risque de nuire aux membres marginalisés de la société – avis juridique

Publié le : 28.11.22

La loi serbe sur la carte sociale est un système de surveillance intrusive qui risque de nuire aux membres les plus marginalisés de la société, notamment aux communautés roms, a déclaré Amnesty International...

Serbie. Les autorités doivent lever l’interdiction « honteuse » de la marche de l’Europride

Publié le : 16.09.22

À la veille de la marche de l’Europride prévue à Belgrade samedi 17 septembre 2022, qui a été interdite par les autorités serbes, Eve Geddie, directrice du Bureau d’Amnesty International auprès des institutions...

Serbie/Kosovo. Inculpation confirmée du président du Kosovo pour crimes de guerre : un pas en avant vers une justice tant attendue par les victimes

Publié le : 05.11.20

À la suite de la confirmation par le tribunal spécial de La Haye de l’acte d’accusation visant le président du Kosovo Hashim Thaçi et neuf commandants de l’Armée de Libération du Kosovo (UCK) pour leur...