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UE et Israël. Il faut cesser de soutenir le génocide, l’occupation et l’apartheid israéliens en Palestine, et commencer à faire respecter le droit international

Lundi 24 février, les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE) accueilleront Gideon Sa’ar, ministre israélien des Affaires étrangères, à Bruxelles à l’occasion du Conseil d’association UE-Israël. C’est la première fois dans l’histoire de l’UE que ses dirigeant·e s recevront le ministre des Affaires étrangères d’un État dont le Premier ministre et l’ancien ministre de la Défense sont visés par des mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, et dont l’armée est activement impliquée dans la commission de crimes de droit international, notamment le génocide.

« Il est inadmissible que l’UE déroule le tapis rouge pour le ministre des Affaires étrangères Gideon Sa’ar, dont le supérieur, le Premier ministre Benjamin Netanyahou, est recherché par la CPI. Les discussions sur les futures relations de l’UE avec Israël devraient avant tout insister sur la nécessite de traduire en justice Benjamin Netanyahou et Yoav Gallant devant la CPI pour leurs crimes présumés, ainsi que sur le respect du droit international par Israël et la fin de l’apartheid. Les dirigeant·e·s de l’UE doivent faire passer leurs engagements en faveur du droit international, des droits humains et de la CPI avant des conférences diplomatiques soigneusement chorégraphiées avec Israël », a déclaré Eve Geddie, directrice du Bureau européen d’Amnesty International.

« Le silence honteux de l’UE face aux menaces pesant sur la CPI, et l’absence de mesures d’atténuation concrètes qu’elle aurait déjà dû prendre en urgence après les sanctions choquantes annoncées par le président Trump contre la CPI donnent la nette impression que l’UE accorde la priorité à ses relations avec un gouvernement impliqué dans un génocide et des crimes de guerre, au lieu de soutenir une institution qui s’efforce d’établir les responsabilités individuelles pour ces crimes. Les dirigeant·e·s de l’UE devraient décider des mesures à prendre pour empêcher l’UE de contribuer au génocide, à l’apartheid et à l’occupation illégale dont Israël se rend coupable, au lieu de faire comme si de rien n’était pour une poignée de main diplomatique à Bruxelles. »

Contexte

Bien que la Cour internationale de justice ait clairement indiqué qu’il incombe aux États tiers d’empêcher le commerce et les investissements qui contribuent au maintien de l’occupation illégale, l’UE continue de commercer avec les colonies israéliennes et d’y investir.

Pour plus d’informations, voir les appels lancés par Amnesty International à l’UE avec plus de 160 organisations de la société civile et notre lettre du 10 février exhortant les dirigeant·e·s à tirer parti de cette réunion pour présenter à Israël des demandes claires, dans le but de remédier aux graves violations du droit international commises par Israël et de garantir justice et réparations pour les crimes relevant du droit international, tout en décrivant les conséquences pour les relations entre l’UE et Israël si aucune mesure n’est prise.

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