Ibrahim C, un jeune soudanais, n’est plus détenu en centre de rétention en vue de son renvoi.
Ibrahim, originaire de Darfour, avec son compatriote Baker A ont été interpellés à Calais suite au démantèlement du camp. Ils ont été placés en centre de rétention en attendant d’être expulsés vers le Soudan. Au regard des dangers encourus par les personnes originaires de leur région en cas de renvoi au Soudan, nous nous sommes mobilisés en urgence.
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Réagir vite pour dénoncer ces renvois
Plus de 5 000 personnes ont interpellé le ministère de l’intérieur afin qu’il ne mette pas la vie de ces deux hommes en péril en les renvoyant vers des zones de conflit au Soudan. Cette action a été relayée notamment par le collectif La Chapelle Debout qui suivait également la situation.
Ibrahim libéré, mais Baker est toujours en danger
Ibrahim a été libéré du centre de rétention administrative ce dimanche après-midi, sur décision de la Préfecture du Pas de Calais.
En revanche, Baker reste en détention et son vol est toujours prévu pour demain, le 22 novembre. Continuons d’interpeller le Ministre de l’intérieur !
Interpeller Bernard Cazeneuve sur Twitter
Le ministre de l'Intérieur doit interrompre ce renvoi !
Vous n'avez pas Twitter ? ou vous voulez aussi agir par mail ?
Adressez le message ci-dessous à Bernard Cazeneuve : sec.immigration@interieur.gouv.fr N'oubliez pas de nous mettre en copie: scampagne@amnesty.fr
Merci de votre aide
Monsieur le ministre,
Je vous écris pour vous demander d’interrompre l’expulsion de deux ressortissants Soudanais, Ibrahim C et Baker A, actuellement détenus au centre de rétention de Vincennes et pouvant faire l’objet à tout moment d’un éloignement du territoire. Ibrahim C et Baker A sont respectivement originaires du Darfour et du Kordofan du Sud, deux Etats du Soudan où la guerre sévit depuis des années, et où les civils sont victimes de violations graves de leurs droits humains. S’ils sont renvoyés vers Khartoum, Ibrahim C et Baker A risquent en outre de subir des mauvais traitements de la part des services de sécurité soudanais. La France est tenue, en vertu de la convention de 1951 relative au statut des réfugiés et de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, de ne pas renvoyer des personnes vers des pays où elles seraient exposées à des risques de violations graves de leurs droits humains.
Je vous remercie par avance de prendre en compte ma demande en interrompant les procédures d’expulsion en cours. Je vous prie d’agréer, Monsieur le ministre, l’expression de ma haute considération.