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URGENCE PROCHE ORIENT

Exigez avec nous la protection sans condition des populations civiles

Contrôle des armes

Répression sanglante en Égypte : stop aux ventes d’armes de la France !

La France continue de livrer des armes à l’Égypte, pays qui réprime ses citoyens dans le sang. Interpellez vos parlementaires ! Il est temps que la France fasse preuve de transparence et exerce un meilleur contrôle sur ses ventes d’armes.

Fin de l'action le 3/04/2019 : Il y a sept mois, nous avons prouvé la complicité de la France lors de la répression sanglante qui a eu lieu en Égypte. À la suite de ce rapport, nous avons mis en place une action afin d’exiger une meilleure transparence et un meilleur contrôle sur les ventes d’armes. Vous avez été des centaines à agir et nous savons de source sûre que les députés ont été interpellés par votre action. En plus des députés, le président de la République Emmanuel Macron a porté nos messages au Caire publiquement face au président Al-Sissi tandis que la ministre de Armées Florence Parly a réagi publiquement à nos constatations.

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Depuis le soulèvement de 2011 en Égypte, plusieurs milliers de personnes ont été tuées ou ont été blessées par la répression violente du gouvernement. Nous avons apporté la preuve que la France a livré à l’Égypte plus de 200 véhicules blindés de 2012 à 2014, qui ont été déployés et utilisés, en pleine répression.

Le manque de transparence de la France sur ses transferts d’armes et l’absence de tout contrôle parlementaire, ne permet pas aujourd’hui de s’assurer qu’elle respecte ses engagements internationaux (Traité sur le commerce des armes). Ce qui s’est passé avec l’Egypte en est la preuve et ne doit plus se reproduire.

Ensemble, exigeons la transparence sur les ventes d’armes de la France, un contrôle parlementaire et l’arrêt des exportations vers l’Égypte d’armes pouvant être utilisées à des fins de répression interne.

Est-ce que ça fonctionne ? Lors de notre dernière action, nous avons poussé Marielle de Sarnez à prendre position sur les ventes d’armes françaises à la coalition engagée au Yémen

Interpellez vos parlementaires !

Aidez-nous à obtenir des présidents de commission des Affaires étrangères et de la Défense à se positionner pour une plus grande transparence sur les ventes d’armes françaises, pour un plus grand contrôle parlementaire et pour l’arrêt immédiat des transferts vers l’Égypte.

Sur Twitter

Interpeller sur Twitter la présidente de la commission Affaires étrangères et le président de la commission Défense nationale et des Forces armées.

Agir

Interpellez la présidente de la commission Affaires étrangères, Marielle de Sarnez

Madame @desarnez la France s’est rendue complice de graves violations des droits humains en Égypte. C’est intolérable ! J’exige l’arrêt des transferts d’armes vers l’Égypte et une plus grande transparence sur les ventes d’armes françaises !

Agir

Interpellez le président de la commission Défense nationale et des Forces armées, Jean-Jacques Bridey.

Monsieur @jjbridey94260 la France s’est rendue complice de graves violations des droits humains en Égypte. C’est intolérable ! J’exige l’arrêt des transferts d’armes vers l’Égypte et une plus grande transparence sur les ventes d’armes françaises !

Sur Facebook

Interpellez la présidente de la commission Affaires étrangères, Marielle de Sarnez, et le président de la commission Défense nationale et des Forces armées, Jean-Jacques Bridey, sur Facebook.

Voici un exemple de commentaire à poster sur les publications Facebook de ces deux élus.

« Madame de Sarnez/ Monsieur Bridey, dans un récent rapport, Amnesty International démontre que des armes françaises ont été utilisées en Égypte dans le cadre de la répression.

La France est complice de violations des droits humains !

J’exige que la France cesse immédiatement de  transférer  vers l’Égypte  des armes pouvant être utilisées à des fins de répression interne. Je demande également que la France fasse preuve de plus de transparence, que les élus s’emparent enfin de cette question et mettent en place un mécanisme de contrôle pour que cela ne se reproduise plus ! »

> Aller sur la page Facebook de la Présidente de la commission Affaires étrangères, Marielle de Sarnez 

> Aller sur la page Facebook du Président de la commission Défense nationale et des Forces armées, Jean-Jacques Bridey

Par Email

Envoyez un email à la présidente de la commission Affaires étrangères, Marielle de Sarnez, et le président de la commission Défense nationale et des Forces armées, Jean-Jacques Bride

marielle.desarnez@assemblee-nationale.fr ; jean-jacques.bridey@assemblee-nationale.fr

Avec copie à armes@amnesty.fr afin que nous puissions faire un suivi du nombre de mails envoyés.

Voici l’email que vous pouvez envoyer aux élus :

Madame la Présidente / Monsieur le Président,

Je vous écris afin de vous faire part de mes préoccupations au sujet des transferts d’armes de la France à l’Égypte qui ont eu lieu entre 2012 et 2014, et plus largement des ventes d’armes de la France qui n’ont cessé d’augmenter depuis lors, faisant de l’Égypte le premier client de la France. Dans un récent rapport d’Amnesty International intitulé « Égypte : Des armes françaises au cœur de la répression » nous apprenons que, lors de la répression de événements ayant suivi le soulèvement du 25 janvier 2011, la France a fourni plus de 200 véhicules blindés à l’Égypte entre 2012 et 2014. Une partie de ces véhicules ont ensuite été déployés et utilisés par les forces du Ministère de l’Intérieur pour écraser toute contestation. Ce fut le cas lors des événements du 14 août 2013, plus connus sous le nom de massacre de Rabaa, au cours duquel les forces de sécurité ont eu recours à une force excessive et meurtrière. Personne n’a été amené à rendre de comptes pour les atrocités commises.

La dispersion du sit-in de Rabaa marque un tournant important pour les droits humains en Égypte. Depuis, les forces de sécurité ont intensifié leurs atteintes aux droits humains et ont varié leurs méthodes, pratiquant des disparitions forcées et des exécutions extrajudiciaires à une échelle jamais vue auparavant. Le 21 août 2013, les États membres de l’Union européenne ont décidé de suspendre les licences d’exportation afférentes à tous les équipements susceptibles d’être utilisés à des fins de répression en Égypte. Pourtant, de nombreux États membres, dont la France, ont continué à fournir le pays en matériel militaire et de sécurité. Parallèlement, la France négociait, signait et ratifiait le Traité sur le commerce des armes. Les transferts de véhicules blindés autorisés par la France n’ont fait l’objet d’aucune publicité du gouvernement auprès du Parlement, ni même concernant leur détournement des forces armées aux forces de sécurité.

Je vous demande d’agir, Madame la Présidente/ Monsieur le Président, de façon à ce que la France cesse immédiatement tout transfert d’armement pouvant être utilisé à des fin de répression interne. Je vous demande également d’agir afin d’obtenir une véritable transparence du gouvernement envers le Parlement en matière d’exportations d’armes de la France. Nous avons le droit de connaître, par exemple, les types d’armes que la France exporte, à qui, et dans quelle quantité. Enfin, je vous demande d’agir afin que le Parlement se dote des moyens de contrôler les exportations d’armes françaises autorisées par le gouvernement, de façon à s’assurer qu’elles soient conformes aux engagements internationaux de la France.

Je vous remercie de l’attention que vous voudrez bien porter à ma demande et vous prie d’agréer, Monsieur le Président/ Madame la Présidente, l'expression de ma meilleure considération.