L’Iran méprise encore une fois des droits de l’enfant en exécutant un homme arrêté pour un crime commis alors qu’il était âgé de 16 ans.
Cet homme, que les médias d’État désignaient uniquement sous le nom d’« Asqar », déclaré coupable d’avoir tué un voisin de 12 ans à l’arme blanche, avait été condamné à une pendaison publique il y a près de 30 ans. Il a été exécuté à la prison centrale de Karaj, une ville proche de Téhéran, le 23 mai 2017.
La position hypocrite de l’Iran
Les autorités iraniennes ont beau répéter aux Nations unies et à l’Union européenne qu’elles abandonnent progressivement le recours à la peine de mort contre les mineurs délinquants, ces déclarations sonnent terriblement faux. Il est absolument consternant que, vingt ans après avoir ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant, l’Iran continue de faire preuve d’un tel mépris à l’égard de ces droits.
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Depuis le début de l’année, deux autres personnes arrêtées en Iran alors qu’elles étaient mineures ont été exécutées. Il faut que l’État renonce à toute idée de procéder à de nouvelles exécutions et modifie le Code pénal islamique de manière à abolir définitivement la peine capitale pour les mineurs délinquants.
L’Iran est l’un des derniers pays du monde à continuer de procéder à l’exécution de mineurs délinquants. Le droit international relatif aux droits humains interdit formellement de recourir à la peine de mort contre une personne qui était âgée de moins de 18 ans au moment des faits qui lui sont reprochés.
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