Depuis quatre semaines, le monde regarde avec horreur des snipers et des soldats israéliens tirer à balles réelles sur des manifestants palestiniens.
Malgré la condamnation de l'ensemble de la communauté internationale, l'armée israélienne n'est pas revenue sur ses consignes illégales, à savoir tirer sur des manifestants non armés.
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L’union européenne et les États-Unis, principaux fournisseurs
Les États-Unis sont de loin le principal fournisseur d'Israël en équipement et technologie militaire et se sont engagés à lui fournir 38 milliards de dollars (31,5 milliards d'euros) d'aide militaire au cours des 10 prochaines années.
Toutefois, d'autres pays, dont des États membres de l'Union européenne comme la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Italie, ont accordé des licences d'exportation pour de grandes quantités d'équipements militaires destinés à Israël.
Une seule solution : un embargo sur les armes
L'heure des déclarations symboliques condamnant ces actes est désormais révolue. La communauté internationale doit agir concrètement et cesser de livrer des armes et des équipements militaires à Israël.
Sans cette mesure, des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants continueront d’être victimes de graves violations de leurs droits fondamentaux et de vivre sous le joug du blocus imposé à Gaza. Ils ne font que protester contre leurs conditions de vie intenables et réclamer le droit au retour dans les maisons et les localités qui se trouvent désormais sur le territoire israélien.
Nous demandons une nouvelle fois aux gouvernements du monde entier d'instaurer un embargo total sur les armes à destination d'Israël, dont la réponse aux manifestations massives le long du mur/barrière qui sépare le pays de la bande de Gaza est disproportionnée.
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