Depuis février, ce défenseur des droits humains palestinien a été arrêté 6 fois par les forces de défense israéliennes.
En février avait lieu la campagne annuelle pour l’ouverture de la rue Shuahada, à Hébron, une rue fermée aux Palestiniens depuis plus de 20 ans après qu’un colon israélien a tué plus d’une vingtaine de civils palestiniens.dans la Mosquée d’Ibrahim/Tombeau des Patriarches.
Issa Amro, fervent fondateur de l’association "Les Jeunes contre les colonies" est continuellement persécuté par les forces israéliennes. Harcèlement qui s’est encore accentué lors du lancement de cette campagne.
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1er février : Vers 2h de l’après-midi, Issa Amro a été arrêté et les autorités militaires l’ont empêché de se ravitailler.
15 février : le jour du lancement de la campagne, Issa Amro a de nouveau été arrêté afin de l’empêcher de participer à son lancement. Les soldats israéliens lui ont affirmé qu’il serait arrêté s’il rentrait dans les zones proches de la mosquée Ibrahim dans la vieille ville, dans le quartier de al-Salaymeh et la maison des Abu Rajab. Pour appuyer leur dire, les soldats lui ont montré une ordonnance militaire, mais ont refusé de la lui laisser lire ou de lui donner la référence de cette ordonnance. Issa Amro dénonce avoir subi une fouille au corps humiliante alors qu’il était en détention, ses téléphones ont été confisqués et il n’a pas eu le droit de contacter son avocat.
6 février : pendant environ 1h, Issa Amro a été détenu au checkpoint 56.
17 février : il a de nouveau été arrêté afin de l’empêcher de participer aux actions pacifiques organisées dans le cadre de la campagne.
28 février : Pendant 2 heures, Issa a été détenu par les forces de l’ordre israéliennes avant qu’elles lui remettent une ordonnance militaire restreignant de nouveau sa liberté de mouvement.
1er mars : . Il a été détenu pendant 4 heures, menotté et les yeux bandés, un soldat israélien lui a frappé les jambes avec son arme. Une ordonnance militaire lui a été remise, elle lui interdisait de se rendre à Tal Rumeida pendant 24 heures.
L’objectif des autorités est clair : faire taire ce défenseur de premier plan et intimider toutes les personnes qui souhaiteraient s’engager pour dénoncer les violations des droits humains commises par les autorités israéliennes.
La prochaine audience d’Issa et Farid aura lieu le 28 mai. Il est temps que les attaques ,les arrestations et les mauvais traitements à l’encontre des défenseurs des droits humains palestiniens cessent.
Justice pour Farid et Issa
Israël doit abandonner toutes les charges retenues contre Farid et Issa.