Le 20 et 21 septembre, nous étions dans la rue aux côtés des jeunes et des familles. L’occasion de rappeler l’urgence de la crise climatique et d’exiger des Etats qu’ils prennent des mesures radicales pour y faire face.
La troisième « grève » mondiale scolaire, initiée par Greta Thunberg depuis août 2018, a débuté vendredi 20 septembre. Cette initiative a donné naissance au mouvement Fridays for Future, qui a depuis incité plus d’un million de jeunes à travers le monde à se mobiliser.
Vendredi, nous étions nombreux et nombreuses à soutenir la « grève » des jeunes pour le climat, à Paris et en région. Nous avons crié haut et fort que le réchauffement climatique est une affaire de droits humains.
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Remise du prix Ambassadeur de conscience
Cécile Coudriou, Présidente d’Amnesty International France, a remis vendredi 20 septembre le prix Ambassadeur de conscience 2019 aux jeunes militants pour le climat. Le prix Ambassadeur de conscience récompense des personnes qui ont assumé un rôle de chef de file et font preuve d’un courage exceptionnel dans la défense des droits humains. Il avait été remis à Greta Thunberg et au mouvement Fridays for Future le 16 septembre à New York.
© Benjamin Girette
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Entrave au droit de manifester
Nous étions également présents à la marche pour le climat samedi 21. Mais nous avons regretté que la marche n’ait pas pu se dérouler dans de bonnes conditions. Nous avons pu constater que les forces de l’ordre ont eu recours à des tirs intensifs de gaz lacrymogène sur une foule très largement composée de manifestants pacifiques, y compris des enfants et des personnes âgées.
Nous avons observé que des centaines de personnes ont également été nassées. Ces deux techniques affectent de manière indiscriminée tous les participants à une manifestation, ce qui n’est pas conforme aux exigences du droit international. Le recours à la force dans le maintien de l'ordre doit être strictement proportionné et nécessaire afin de ne pas entraver le droit de manifester, ce qui n'a pas été le cas dans le cadre de cette marche pour le climat.
Compte tenu de l’urgence climatique et des impacts catastrophiques que le dérèglement climatique a sur les droits humains, les citoyens doivent pouvoir faire entendre leurs voix sur le sujet.
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