Il vise à favoriser et faciliter l’enseignement en milieu scolaire du génocide perpétré contre les Tutsis en 1994. Des rescapés viennent, par leur témoignages, illustrer en classe, pour la jeune génération, les processus qui mènent des préjugés aux discriminations, puis à l’exclusion et à la déshumanisation, rendant une logique d’extermination possible.

Contexte

Une recherche-action lancée en 2022 pour définir les conditions permettant d’organiser la rencontre des jeunes avec les survivants, notamment en termes d’accompagnement psychologique a abouti à une demande d'essaimage de ces rencontres, mise en œuvre par ce projet.

Objectifs

Ce projet vise à faire entendre la voix de rescapés tout en leur apportant un soutien.

L’expérience du témoignage en classe rend les élèves acteurs de leur propre information, les invite à remettre en question leur façon de penser tout en les incitant à agir, à défendre et à promouvoir les droits humains. Elle donne l’occasion aux rescapés et aux élèves d’échanger autour de ces droits en particulier à travers les notions de justice, de démocratie, d’humanité. Plus largement, ces interventions en classe les incitent à rester vigilants contre la montée de la haine et du racisme et ses effets.

Déroulement

Le projet va se développer en plusieurs phases :

identification et accompagnement psychologique de nouveaux rescapés volontaires pour témoigner,

information des équipes éducatives partout en France,

mobilisation des interlocuteurs locaux pour effectuer le relais des informations sur le projet et participation à l’organisation pratique de ces témoignages.

formation et accompagnement de ces parties prenantes à l’accompagnement pédagogique de la réception d’un témoignage en classe Cinq temps de formation au moins seront proposés en régions durant l’année scolaire 2023-2024 puis 2024-2025 en essayant au maximum de mêler les différents publics.

création et diffusion de nouveaux contenus pédagogiques via la plate forme en ligne pour les classes qui ne peuvent accueillir une personne rescapée. On compte une centaine d’enseignants utilisateurs chaque année à l’horizon 2024.

Les bénéficiaires

Sont concernés :

les jeunes collégiens et lycéens sur le temps scolaire ou au sein d’une Maison de la jeunesse ou d’un accueil collectif,

les 300 rescapés du génocide résidant en France et désireux d’intervenir en milieu scolaire. Ils s’inscrivent ainsi plus facilement dans un chemin de résilience à travers ces témoignages.

Résultats

En cours de capitalisation.

Projets de la Fondation Amnesty International France

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