Exigez avec nous la protection sans condition des populations civiles
Un soldat saoudien © AFP/Getty Images
Yémen : les transferts d’armes à la coalition menée par l’Arabie saoudite doivent être stoppés
Un an après le début de l’intervention militaire menée par l’Arabie saoudite au Yémen, les combats ont fait au moins 3000 morts parmi les civils, selon le Haut-commissariat aux droits de l'homme des Nations unies. La majorité des civils a été tuée par des frappes aériennes de la coalition menée par l’Arabie saoudite.
Malgré des rapports détaillés sur les violations des droits humains, y compris de possibles crimes de guerre commis par l’ensemble des parties au conflit au Yémen, la France et d’autres pays continuent à conclure des contrats d’armement avec les belligérants.
La résolution 2216 du Conseil de sécurité de l'ONU, adoptée en avril 2015, a bien instauré un embargo sur les ventes d’armes aux combattants loyalistes pro-Houthis, mais pas sur celles destinées aux pays de la Coalition menée par l’Arabie Saoudite.
Pourtant, le Traité sur le commerce des armes, entré en vigueur fin 2014 et que la France a activement promu, et ratifié, empêche voire interdit tout transfert d’armes qui risqueraient de servir à commettre des crimes de guerre ou d’être utilisées dans d’autres atteintes graves au droit international.