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URGENCE PROCHE ORIENT

Exigez avec nous la protection sans condition des populations civiles

Devant la Cour pénale Old Bailey à Londres, une femme porte une pancarte « Truth is not a crime » suite à la décision rendue par la justice britannique de la non-extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis, Londres, le 4 janvier 2021 / ©Henry Nicholls - Reuters
Liberté d'expression

L’extradition de Julian Assange aux États-Unis rejetée par la justice britannique

Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, ne sera pas extradé vers les États-Unis. La justice britannique a estimé que son extradition serait dangereuse en raison de sa santé mentale.

Mercredi 6 janvier 2021

La justice britannique a refusé la libération sous caution de Julian Assange. Cette décision rend son maintien en détention arbitraire. Alors qu’il aurait dû se retrouver auprès de ses proches, Julian Assange va être reconduit dans sa cellule de la prison à haute sécurité de Belmarsh, à Londres.  

Nous continuons à nous mobiliser pour demander sa libération !

Nous nous réjouissons de cette décision, mais pour autant, nous regrettons que le Royaume-Uni se soit impliqué dans ce processus, motivé uniquement par des raisons politiques.

Refus d’extradition

Le 4 janvier, le tribunal britannique a reconnu que les conditions de détention auxquelles Julian Assange pourrait être soumis aux États-Unis, seraient terriblement néfastes sur sa santé mentale. La juge a donc pris la décision de ne pas approuver son extradition vers les États-Unis.

Après avoir été réfugié pendant sept ans à l’ambassade d’Équateur à Londres, le fondateur de WikiLeaks est incarcéré depuis 2019 dans la prison anglaise de Belmarsh. Son état de santé s’est aggravé : Julian Assange souffre d’un état dépressif et de pulsions suicidaires.

Lire aussi : Procès Assange : un simulacre de justice

S'il est extradé vers les États-Unis, il pourrait être confronté à de graves violations des droits humains, en raison de conditions de détention qui pourraient s'apparenter à de la torture ou à d'autres mauvais traitements. Il risque 175 ans de prison. Julian Assange pourrait être jugé pour dix-huit chefs d'inculpation : dix-sept au titre de la Loi sur l'espionnage et un en vertu de la Loi sur la fraude et la délinquance informatique.

Des accusations politiquement motivées

Nous saluons le fait que le tribunal britannique ait décidé de ne pas extrader Julian Assange aux États-Unis. Toutefois, les accusations portées contre lui n’auraient jamais dû être prises en compte. Ces accusations étaient motivées par des considérations politiques de l’administration américaine.

Lire aussi : Les poursuites contre Julian Assange sont une menace pour la liberté de la presse

Bien que la décision de justice écarte Julian Assange de l'extradition, il n’en reste pas moins que le gouvernement britannique n'aurait jamais dû autant se soumettre aux pressions du gouvernement américain, qui depuis des années et sans répit, poursuit Julian Assange. Le fait que cette décision de justice épargne à Julian Assange l’extradition n’absout pas le Royaume-Uni de s’être engagé dans un processus politique sur ordre des États-Unis et d’avoir mis la liberté des médias et la liberté d’expression sur le banc des accusés. Cette affaire établit un terrible précédent dont les États-Unis sont responsables et le gouvernement britannique est complice.

Suite à ce verdict, la justice américaine pourrait faire appel. La saga judiciaire n’est pas encore terminée. Mercredi 6 janvier, la juge britannique Vanessa Baraitser a refusé la libération sous caution de Julian Assange. Cette décision rend son maintien en détention arbitraire. Nous appelons à ce que toutes les charges retenues contre le fondateur de WikiLeaks soient abandonnées et à ce qu’il soit enfin libéré.

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Demandez aux États-Unis d'abandonner toutes les accusations visant Julian Assange !

Les charges retenues contre Julian Assange reposent uniquement sur ses publications au sein de WikiLeaks. Signez la pétition pour protéger la liberté d'expression et la liberté de la presse.