Le 8 mars 2021, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, nous étions à proximité de l’ambassade d’Iran pour demander la libération de Yasaman et des militantes des droits des femmes emprisonnées dans le pays.
Le 8 mars 2019, Yasaman Aryani, Monireh Arabshahi et Mojgan Keshavarz distribuaient des fleurs aux femmes dans le métro iranien pour militer contre la loi injuste qui impose le port du voile aux femmes et aux filles dans le pays à partir de 7 ans. À cette occasion, elles avaient retiré le leur. Des instants filmés et largement diffusés sur les réseaux sociaux qui leur ont valu d’être condamnées à de lourdes peines de prison.
Les autorités iraniennes mènent une répression impitoyable à l’encontre du mouvement grandissant contre le port obligatoire du voile. Depuis janvier 2018, des dizaines de défenseures des droits des femmes ont été arrêtées. Parmi ces femmes courageuses emprisonnées, on compte également Saba Kordafshari et sa mère, Raheleh Ahmadi. Elles participaient au mouvement d’action symbolique, où des femmes iraniennes, debout dans des lieux publiques, agitent silencieusement leur foulard au bout d’un bâton, la tête découverte.
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Partout en France, nos militants se sont réunis le 8 mars 2021, en soutien à ces femmes et à leur combat. En écho à leur geste pacifique, des milliers de fleurs en origami ont été fabriquées. Elles seront envoyées prochainement à l’ambassade d’Iran.
Retour sur cette journée de mobilisation.
Mobilisation à Paris, le 8 mars 2021 © Christophe Meireis
Mobilisation à Paris, le 8 mars 2021 © Christophe Meireis
Mobilisation à Paris, le 8 mars 2021 © Christophe Meireis
Mobilisation à Paris, le 8 mars 2021 © Christophe Meireis
Mobilisation à Paris, le 8 mars 2021 © Christophe Meireis
Mobilisation à Paris, le 8 mars 2021 © Christophe Meireis
Mobilisation à Paris, le 8 mars 2021 © Christophe Meireis
Mobilisation à Paris, le 8 mars 2021 © Christophe Meireis