Depuis quelques jours, les personnes qui manifestent pacifiquement contre les nouvelles restrictions liées à l’avortement en Pologne se heurtent à un usage excessif de la force par les policiers et sont détenues arbitrairement sans pouvoir consulter d’avocat. À la veille des grandes manifestations prévues le 30 octobre, l’inquiétude grandit.
Les femmes en Pologne vivent sous l’un des régimes les plus stricts d’Europe en termes d’accès à l’avortement. La vague de soutien qu’elles ont reçu envoie un message fort aux autorités polonaises : les droits des femmes ne peuvent être bafoués sans rencontrer d’opposition.
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Aujourd’hui, il importe de garantir le droit de manifester contre ces restrictions. C’est le rôle de la police de protéger celles et ceux qui souhaitent manifester sans violence pour soutenir les femmes contre le harcèlement et les agressions des contre-manifestants.
La communauté internationale a le regard tourné vers la Pologne et se tient aux côtés des femmes de Pologne. Nous avons vu les femmes endurer des attaques successives contre leurs droits en matière de procréation et elles en ont assez. L’Union européenne et d’autres acteurs internationaux doivent parler de solidarité avec les femmes polonaises et ceux qui les ont rejointes, issus de tous horizons. Ils doivent aussi appeler énergiquement la Pologne à respecter les droits des femmes et à protéger et promouvoir le droit de manifester pacifiquement. Et ce dès aujourd’hui.
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