Les autorités turques ont placé en détention une nouvelle fois les 4 défenseurs des droits humains.
Avec cette nouvelle initiative, la Turquie renforce une nouvelle fois sa réputation croissante de geôlier aveugle qui emprisonne sans discernement des militants de la société civile et d’étranger à l’état de droit.
Ces quatre défenseurs des droits humains vont rejoindre six autres suspects membres de la société civile derrière les barreaux, dont la directrice d’Amnesty International Turquie.
L’une de ces quatre personnes, Nalan Erkem, a été arrêtée à son domicile à Istanbul dans la soirée du 21 juillet. Une autre, Ýlknur Üstün, a été arrêtée chez elle à Ankara samedi 22 juillet.
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Des sommes d’absurdité
Ces quatre personnes n’auraient jamais dû être arrêtées. Après avoir déjà passé douze jours derrière les barreaux, elles sont forcées à revivre le même cauchemar. Au lieu d’abandonner cette enquête sans fondement, les autorités turques atteignent de nouveaux sommets dans l’absurdité.
Les quatre défenseurs des droits humains dont le placement en détention a été ordonné sont Ýlknur Üstün (Women’s Coalition), Þeyhmuz Özbekli (Rights Initiative), Nejat Taþtan (Equal Rights Watch Association) et Nalan Erkem (Citizens Assembly).
Les six militants déjà emprisonnés sont Ýdil Eser (Amnesty International), Günal Kurþun (Human Rights Agenda Association), Özlem Dalkýran (Citizens’ Assembly), Veli Acu (Human Rights Agenda Association), Ali Gharavi (consultant en stratégie informatique) et Peter Steudtner (formateur en bien-être et en non-violence).
Liberté pour la directrice d'Amnesty Turquie et les autres défenseurs
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