Un homme de 39 ans a été exécuté le 31 août – une première depuis l'arrivée au pouvoir de la présidente Tsai Ing-wen en 2016.
Taïwan a décidé de renouer avec l'application de ce châtiment cruel, d'autant que la présidente avait clairement fait savoir que son gouvernement visait à abolir la peine de mort.
Un terrible revers
L'exécution du 31 août est un terrible revers pour le mouvement abolitionniste à Taïwan et vient ternir la présidence de Tsai Ing-wen.
La peine capitale représente la pire forme de privation des droits humains et ne pourra jamais garantir la justice ni l'obligation de rendre des comptes. Nous demandons une nouvelle fois aux autorités taïwanaises d'instaurer un moratoire officiel sur les exécutions, qui serait un premier pas sur la voie de l’abolition totale de la peine capitale.