Pas moins de vingt et une personnes viennent d’être exécutées pour leur appartenance présumée à l’État islamique (EI).
Lundi 16 novembre 2020, les autorités irakiennes ont procédé à une exécution collective. Les condamnés avaient été déclarés coupables d’infractions liées au terrorisme.
Lire notre rapport : En Irak, le calvaire
Depuis la fin de l’opération militaire visant à reprendre les régions sous contrôle de l’État islamique, les tribunaux irakiens jugent et condamnent de nombreux individus. À la suite « d’aveux » extorqués sous la torture et de procès iniques, les sentences débouchent, bien souvent, sur la peine de mort.
En 2019, l’Irak s’est « illustrée » au quatrième rang des pays qui exécutent le plus de personnes dans le monde. Ces chiffres ont d’ailleurs presque doublé entre 2018 et 2019…
Au lieu de clore le chapitre du conflit avec l’EI, les autorités perpétuent le cycle des violences. Les exécutions à titre de représailles ne rendent pas justice aux victimes et à leurs familles. Elles ne font que renforcer la perception d’une justice partiale et imparfaite. La peine de mort est une violation du droit à la vie et constitue le châtiment le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit.
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