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URGENCE PROCHE ORIENT

Exigez avec nous la protection sans condition des populations civiles

Nasu Abdulaziz

Nasu Abdulaziz

30 000 personnes de la communauté d'Otodo Gbame se sont retrouvées sans abri et 15 autres sont portées disparues suite à de violentes expulsions à Lagos au Nigéria, entre novembre 2016 et avril 2017. Nasu Abdulaziz, 22 ans, en faisait partie.

Avril 2020

Les autorités nigérianes n’ont toujours pas enquêté sur le tir dont a été victime Nasu. Un dialogue avec les autorités est néanmoins en cours pour trouver une solution de relogement.

Plus de 60 000 personnes ont signé notre pétition en France pour défendre Nasu.

Nasu Abdulaziz a vu sa vie basculer le 9 novembre 2016: ce jour-là, les autorités tentent d’expulser de force, sans préavis, les habitants du bidonville d’Otodo Gbame, une communauté installée depuis plus d’un siècle dans la mégalopole de Lagos au Nigéria. Des bulldozers débarquent au milieu de la nuit, détruisant des centaines de maisons. Certains habitants fuient le quartier, d’autres se retrouvent sans abri, emménagent chez leurs voisins ou érigent des abris de fortune. En dépit d’un arrêté de la Haute Cour de l’État de Lagos affirmant que ces démolitions constituent «un traitement cruel, inhumain et dégradant», la communauté d’Otodo Gbame a de nouveau été envahie le 17 mars 2017. Le 8 avril, veille de l’expulsion finale, des voyous attaquent Otodo Gbame et tirent sur Nasu Abdulaziz, alors âgé de 22 ans.

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Au final, plus de 30000 personnes ont vu leur maison, leur commerce détruits et quinze personnes ont été portées disparues. Au moins deux hommes ont été touchés par balle dont Daniel Aya, 20 ans, décédé des suites de ses blessures. Selon les résidents, neuf autres personnes seraient mortes noyées en fuyant les coups de feu.

J’ai vécu toute cette expérience comme si c’était une guerre.

Nasu Abdulaziz

Des milliers de familles restent à ce jour sans abris, séparées et privées de leur moyen de subsistance. Nasu lui, veut garder espoir. Il prépare un documentaire pour dénoncer les expulsions forcées et lutte aux côtés de la Nigerian Slum/Informal Settlement Federation pour faire respecter son droit à un logement décent.