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URGENCE PROCHE ORIENT

Exigez avec nous la protection sans condition des populations civiles

© Amnesty International

© Amnesty International

Au Canada, stop à la criminalisation et à la destruction des terres des Wet’suwet’en !

Jusqu'au 30.12.2024
Premier ministre de la Colombie Britannique
Les poursuites engagées contre les Wet’suwet’en doivent être abandonnées !

L’entreprise TC Énergie, soutenue par les gouvernements canadiens et de la Colombie-Britannique, a entamé la construction d’un gazoduc sur les terres Wet’suwet’en sans respecter leur consentement libre, préalable et éclairé, nécessaire pour tout projet d’occupation ou d’utilisation de leurs terres ancestrales. Opposé·es au projet, les défenseur·es des terres Wet’suwet’en font l’objet de poursuites pénales. 

Comme l’explique Sleydo’ (Molly Wickham), une défenseure des terres Wet’suwet’en : « Tous les clans Wet’suwet’en ont rejeté le projet de gazoduc Coastal GasLink (CGL) parce que nous sommes chez nous. Nos plantes médicinales, nos baies, notre nourriture, les animaux, notre eau, notre culture, tout cela se trouve ici depuis des temps immémoriaux. »

Ces modes de vie ancestraux sont aujourd'hui menacés par le gazoduc qui traverse le territoire Wet’suwet’en. Il a été construit sans autorisation préalable des chef·fes héréditaires, ce qui est contraire aux normes de droit international et canadien.

Face à cette menace, les défenseur·es des terres ont riposté. Mais leurs actions pacifiques se sont heurtées à une violence et une criminalisation féroces. Surveillances ciblées, harcèlements, intimidations, la Gendarmerie royale du Canada et l’entreprise chargée de la sécurité de CGL ont effectué des descentes sur le territoire Wet’suwet’en avec des moyens démesurés (armes semi-automatiques, hélicoptères, chiens d’intervention). Plus de 75 défenseur·es des terres ont été arrêté·es.

En 2022, des poursuites pénales ont été engagées contre Sleydo’ et 19 autres défenseur·es des terres.

En janvier 2024, Sleydo’, Shaylynn Sampson et Corey (Jayochee) Jocko ont été déclarés coupables d’« outrage criminel » alors qu’ils et elles défendaient pacifiquement le territoire Wet’suwet’en. Leur avenir dépend du résultat du recours qu’ils et elles ont déposé auprès du tribunal, affirmant que leurs droits humains avaient été bafoués par la police durant les descentes. S’il est rejeté, Sleydo’, Shaylynn et Corey risquent des peines d’emprisonnement.

Les Wet’suwet’en se battent pour la survie de leur territoire mais aussi pour la survie de notre planète dans un contexte de crise climatique mondiale. Battez-vous à leurs côtés en signant notre pétition pour appeler les autorités canadiennes à stopper leur criminalisation et celles de leurs soutiens !

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