Exigez avec nous la protection sans condition des populations civiles
Action devant le consulat turque à Rotterdam © Amnesty International (Foto: Marieke Wijntjes)
Liberté pour les journalistes turcs !
Mise à jour le 04 avril 2018 : Merci de votre action. Vos signatures vont maintenant être portées aux autorités turques
Ahmet Şık, journaliste aguerri, en détention depuis le 29 décembre 2016. Aslı Erdoğan, célèbre écrivaine, détenue du 16 août au 29 décembre 2016. Kadri Gürsel, journaliste d’investigation spécialisé dans les relations internationales, enfermé depuis novembre 2016. Ahmet Altan, écrivain et journaliste, placé en détention depuis septembre 2016. Autant d’exemples de professionnels reconnus qui sont aujourd’hui poursuivis sous des accusations de terrorisme pour avoir osé s’exprimer librement.
La Turquie emprisonne désormais plus de journalistes que n’importe quel autre pays au monde. Un tiers des journalistes emprisonnés dans le monde sont détenus dans des prisons turques, la vaste majorité d’entre eux dans l’attente d’un procès. Ils sont la cible d’une campagne de répression sans précédent depuis la violente tentative de coup d’État de juillet 2016.
Cette stratégie, qui s’ajoute à la fermeture de plus de 160 organes de presse, envoie un message clair et inquiétant : l’espace accordé à la dissidence se réduit chaque jour un peu plus, et celles et ceux qui veulent dénoncer la situation le paient au prix fort. Cette répression doit cesser. Agissez maintenant pour demander la liberté de la presse en Turquie. Les journalistes et autres professionnels des médias en détention provisoire doivent être libérés. La liberté de la presse est un composant essentiel au bon fonctionnement d’une société pluraliste.
Le journalisme n’est pas un crime : les personnes qui exercent cette profession doivent avoir le droit de travailler.