Aller au contenu
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois
URGENCE PROCHE ORIENT

 Exigez avec nous la justice pour toutes les victimes et la protection sans condition des populations civiles

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

[email protected]

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

[email protected]

Monde. La décision de Google de lever son interdiction de l’usage de l’IA à des fins militaires et de surveillance est un coup dur pour les droits humains

En réaction à la décision de Google de lever son interdiction portant sur l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) pour développer des armes et des outils de surveillance, Matt Mahmoudi, chercheur et conseiller sur l’intelligence artificielle et les droits humains à Amnesty International, a déclaré :

« Il est honteux que Google choisisse de créer ce dangereux précédent, après avoir reconnu pendant des années que son programme d’IA ne devait pas être employé d’une façon susceptible de contribuer à des violations des droits humains. Amnesty International recense depuis longtemps les violations que l’IA peut entraîner lorsqu’elle est utilisée comme moyen de contrôle sociétal, de surveillance de masse et de discrimination.

« Les technologies basées sur l’IA pourraient alimenter des systèmes de surveillance et d’homicide à grande échelle, risquant d’entraîner des violations massives et de porter atteinte au droit fondamental au respect de la vie privée. La décision de Google de lever son interdiction des armes basées sur l’IA permet à l’entreprise de vendre des produits qui favorisent des technologies telles que la surveillance de masse, les drones développés pour des frappes de signature semi-automatisées et les logiciels de génération de cibles conçus pour accélérer la décision de tuer.

Il est honteux que Google choisisse de créer ce dangereux précédent, après avoir reconnu pendant des années que son programme d’IA ne devait pas être employé d’une façon susceptible de contribuer à des violations des droits humains. Amnesty International recense depuis longtemps les violations que l’IA peut entraîner lorsqu’elle est utilisée comme moyen de contrôle sociétal, de surveillance de masse et de discrimination

Matt Mahmoudi, chercheur et conseiller sur l’intelligence artificielle et les droits humains à Amnesty International

« Google doit annuler sans attendre ces récents changements sur les principes directeurs en matière d’IA et s’engager à nouveau à ne pas développer ni vendre des systèmes susceptibles de favoriser de graves violations des droits humains.

« Il est par ailleurs crucial que les acteurs étatiques établissent des réglementations contraignantes régissant le déploiement de ces technologies, fondées sur les principes des droits humains. Les entreprises technologiques se targuent de s’autoréguler, ce qui ne doit pas nous détourner de la nécessité d’élaborer une législation solide qui permette de protéger les droits fondamentaux. »

Complément d’information

Le 4 février 2025, Google a supprimé de son site Internet l’engagement promettant de ne pas développer de technologies qui « provoquent un préjudice global », notamment des armes et des systèmes de surveillance, ainsi que « les technologies dont l’objectif contrevient aux principes largement acceptés du droit international et des droits humains ».

Google a défendu ce changement, faisant valoir que les entreprises et les gouvernements devraient travailler ensemble pour développer une IA qui « renforce la sécurité nationale. »

Dans ses recherches, Amnesty International a recueilli des informations sur la façon dont les systèmes de reconnaissance faciale peuvent amplifier les pratiques policières discriminatoires sur le plan racial et menacer le droit de manifester.

En 2019, les recherches d’Amnesty International ont révélé que le modèle économique mis en place par Google, fondé sur la surveillance, est par nature incompatible avec le droit à la vie privée et représente une menace pour tout un éventail d’autres droits, notamment les droits à la liberté d’opinion, d’expression et de pensée, ainsi que les droits à l’égalité et à la non-discrimination.

The post Monde. La décision de Google de lever son interdiction de l’usage de l’IA à des fins militaires et de surveillance est un coup dur pour les droits humains appeared first on Amnesty International.

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

[email protected]

Sur le même pays

Monde. Un nombre d’exécutions record depuis 2015

Publié le : 08.04.25

The post Monde. Un nombre d’exécutions record depuis 2015 appeared first on Amnesty International.

Monde. La décision de l’ONU de rédiger une convention sur les droits des personnes âgées est une « avancée majeure »

Publié le : 03.04.25

Réagissant à la résolution adoptée le 3 avril 2025 par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies prévoyant la mise en place d’un groupe de travail responsable de rédiger un traité international...

Monde. La FIFA doit reconnaître et soutenir l’équipe d’Afghanistan féminine de football en exil

Publié le : 25.03.25

Un nouveau rapport expose en détail le combat des footballeuses afghanes pour avoir le droit de jouer. La Fédération Internationale de Football Association (FIFA) doit agir afin de mettre un terme à la...

Monde. Les États membres de l’ONU réaffirment leur engagement en faveur de l’égalité entre hommes et femmes dans un contexte de recul des droits humains

Publié le : 11.03.25

L’adoption d’une Déclaration politique sur l’égalité entre les femmes et les hommes aux Nations unies le 10 mars 2025, malgré l’opposition acharnée d’une poignée d’États, est une victoire pour les droits...

Monde. L’utilisation abusive des équipements à impulsions électriques par les forces de l’ordre est généralisée en raison du manque de réglementation

Publié le : 06.03.25

Des États et des entreprises fabriquent, promeuvent et vendent des équipements à impulsions électriques qui sont utilisés pour commettre des actes de torture et d’autres mauvais traitements, indique Amnesty...