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Russie. La décision d'expulser un journaliste en Ouzbékistan le met en danger de subir persécutions et torture
Les autorités russes doivent annuler immédiatement la décision d'expulser le journaliste et demandeur d'asile Khoudoberdi Nourmatov, plus connu sous son nom de plume Ali Ferouz, vers l'Ouzbékistan, a déclaré Amnesty International le 2 août 2017.
« Ali Ferouz est ouvertement gay, il milite pour les droits humains et est correspondant à Novaïa Gazeta, un journal indépendant – autant dire un cocktail quasi mortel pour quelqu'un qui est sur le point d'être remis à l'Ouzbékistan, où la " sodomie " est un crime et où la torture est endémique », a déclaré Denis Krivosheev, directeur adjoint pour l'Europe et l'Asie centrale à Amnesty International.
Ali Ferouz a fui l'Ouzbékistan en 2009, après avoir été arrêté et torturé par les forces de sécurité et est finalement arrivé en Russie en 2011. Il a demandé l'asile à la Russie à plusieurs reprises et avait récemment fait appel du refus des services russes de l'immigration de lui accorder le statut de réfugié. Le 1er août, lors d'une audience tardive, le juge a statué qu'il avait enfreint les règles d'entrée et de séjour en Fédération de Russie pour un citoyen étranger et a ordonné son expulsion.
« Malgré les éléments attestant clairement des risques de torture et d'autres violations des droits humains qui attendent Ali Ferouz en Ouzbékistan, le juge a ordonné son expulsion. Cette décision totalement inappropriée va à l'encontre de l'interdiction absolue de la torture et doit être annulée sur-le-champ. »
Complément d’information
Le 1er août, Ali Ferouz a été arrêté par la police alors qu'il se rendait à Novaïa Gazeta, journal indépendant où il travaille en tant que correspondant. Il a été conduit au poste, puis au tribunal de Basmanni, à Moscou, qui a examiné son dossier tard dans la soirée. Le juge a statué qu'Ali Ferouz devait être renvoyé de force de Russie en Ouzbékistan.
Ali Ferouz est né en Russie, où il a passé toute son enfance. Il a déménagé en Ouzbékistan à l'âge de 17 ans et a pris la nationalité ouzbèke.
En 2009, Ali Ferouz a fui l'Ouzbékistan après avoir été arrêté et torturé par des agents du Service ouzbek de la sécurité nationale pour avoir refusé de devenir leur informateur secret.
Pour en savoir plus, consultez le dossier.
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