Aller au contenu
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois
QUAND UN DROIT TOMBE, DES VIES BASCULENT

En faisant un don à Amnesty International, vous dénoncez les violations des droits humains et agissez pour protéger celles et ceux qui en sont victimes.

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 6 76 94 37 05

[email protected]

Pour toute autre demande, contactez le standard au 01 53 38 65 65 ou notre Service Relations Membres et Donateurs par téléphone au 01 53 38 65 80 du lundi au jeudi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h30 et le vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h, ou par email : [email protected]

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 6 76 94 37 05

[email protected]

Pour toute autre demande, contactez le standard au 01 53 38 65 65 ou notre Service Relations Membres et Donateurs par téléphone au 01 53 38 65 80 du lundi au jeudi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h30 et le vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h, ou par email : [email protected]

Soudan. Deux années de conflit et d’indifférence de la communauté internationale

À l’occasion du deuxième anniversaire de la guerre civile qui a éclaté au Soudan, Erika Guevara Rosas, directrice générale de la recherche, du plaidoyer, des politiques et des campagnes à Amnesty International, a déclaré :

« Aujourd’hui est un jour de honte. Honte aux auteurs de violences dans les deux camps de ce terrible conflit qui infligent des souffrances inimaginables à la population civile. Honte au monde qui détourne le regard alors que le Soudan est à feu et à sang. Honte aux pays qui continuent de jeter de l’huile sur le feu.

« Depuis deux ans, les forces armées soudanaises, les Forces d’appui rapide et leurs alliés ont commis des crimes atroces, notamment des violences sexuelles contre des femmes et des filles, ont torturé et affamé des civil·e·s, ont procédé à des arrestations et perpétré des homicides, et ont bombardé des marchés, des camps pour personnes déplacées et des hôpitaux. Ces atrocités constituent des crimes de guerre.

« La semaine dernière, Amnesty International a publié une nouvelle enquête révélant que les Forces d’appui rapide se sont rendues responsables de violences sexuelles généralisées – viols, viols collectifs et esclavage sexuel notamment – susceptibles de constituer des crimes contre l’humanité.

« Malgré ces atrocités, le monde choisit de rester passif. Force est de constater que le Conseil de sécurité des Nations unies n’a pas mis en œuvre d’embargo exhaustif sur les armements à destination du Soudan afin de bloquer l’afflux constant d’armes qui alimente ces crimes odieux.

« Le monde s’abstient de soutenir les victimes de la guerre au Soudan, dont beaucoup sont confrontées à la famine ou ont dû de fuir leurs maisons, et a seulement contribué à hauteur de 6,6 % des fonds nécessaires pour faire face à la catastrophe humanitaire qui sévit dans le pays. Les coupes sombres opérées par le président Donald Trump à l’USAID sont le dernier coup dur porté aux civil·e·s soudanais qui, sans que ce soit de leur faute, traversent une période plus que difficile.

« Le peuple soudanais a besoin de toute urgence de soutien et de solidarité. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit instaurer un embargo sur les armes à destination de l’ensemble du Soudan, tandis que les pays du monde entier doivent augmenter fortement leur aide humanitaire. Enfin, les partenaires du Soudan doivent faire réellement pression sur les parties au conflit pour qu’elles cessent de s’en prendre aux civil·e·s et traduisent en justice les auteurs de violations du droit international humanitaire et relatif aux droits humains.

« Le monde ne doit plus fermer les yeux sur la situation au Soudan. »

The post Soudan. Deux années de conflit et d’indifférence de la communauté internationale appeared first on Amnesty International.

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 6 76 94 37 05

[email protected]

Pour toute autre demande, contactez le standard au 01 53 38 65 65 ou notre Service Relations Membres et Donateurs par téléphone au 01 53 38 65 80 du lundi au jeudi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h30 et le vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h, ou par email : [email protected]

Sur le même pays

Soudan. L’attaque menée par les Forces d’appui rapide contre le camp de Zamzam doit donner lieu à une enquête pour « crimes de guerre »

Publié le : 03.12.25

Les Forces d’appui rapide (FAR) ont délibérément tué des civil·e·s, pris des otages, pillé et détruit des mosquées, des écoles, et des centres de santé dans le cadre d’une attaque de grande ampleur en...

Soudan. Homicides délibérés et violences sexuelles commis par les FAR à El Fasher : nouveaux témoignages de victimes

Publié le : 25.11.25

Des survivant·e·s ayant fui la ville d’El Fasher, dans l’État du Darfour septentrional, au Soudan, ont livré à Amnesty International des témoignages relatant que les combattants des Forces d’appui rapide...

Soudan. Les civil·e·s doivent être protégés contre l’intensification des attaques des Forces d’appui rapide dans la région du Kordofan

Publié le : 05.11.25

Les civil·e·s de la région du Kordofan, au Soudan, doivent être protégés, à l’heure où il est signalé que les attaques menées par les Forces d’appui rapide (FAR) s’intensifient dans cette zone, a déclaré...

Soudan. Les FAR doivent cesser d’attaquer et de faire souffrir les civil·e·s à El Fasher

Publié le : 28.10.25

En réaction aux informations faisant état de violences ainsi que d’attaques des Forces d’appui rapide (FAR) contre la population civile à El Fasher, dans l’État soudanais du Darfour du Nord, le directeur...

Soudan. La condamnation par la CPI d’Ali Muhammad Ali Abd Al Rahman doit servir d’avertissement pour tous les responsables de violations dans le cadre du conflit qui perdure

Publié le : 06.10.25

En réaction à la décision de la Chambre de première instance X de la Cour pénale internationale (CPI) de condamner Ali Muhammad Ali Abd Al Rahman, alias « Ali Kushayb », pour crimes de guerre et crimes...