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Venezuela. L’adoption de la « loi anti-ONG » punit l’assistance aux victimes et la défense des droits humains

Réagissant à l’adoption par l’Assemblée nationale vénézuélienne de la « loi sur le contrôle, la réglementation, l’action et le financement des organisations non gouvernementales et des organisations sociales à but non lucratif », connue sous le nom de « loi anti-ONG », qui vise à continuer de punir les organisations de défense des droits humains et la société civile dans le pays, Ana Piquer, directrice pour les Amériques à Amnesty International, a déclaré : 

« La “loi anti-ONG”, qui viole de manière flagrante les droits à la liberté d’association et de participation aux affaires publiques, entre autres, représente une nouvelle attaque du gouvernement de Nicolás Maduro contre celles et ceux qui luttent pour les droits humains au Venezuela. L’adoption de cette loi menace l’existence et le fonctionnement des organisations communautaires, humanitaires et de défense des droits humains avec des articles ambigus pouvant servir de base pour les sanctionner de manière disproportionnée et même les rendre arbitrairement illégales de manière massive.   

L’adoption de cette loi menace l’existence et le fonctionnement des organisations communautaires, humanitaires et de défense des droits humains avec des articles ambigus pouvant servir de base pour les sanctionner de manière disproportionnée et même les rendre arbitrairement illégales de manière massive

Ana Piquer, directrice pour les Amériques à Amnesty International

Il est évident que cette loi, tout comme d’autres qui cherchent à étouffer l’espace civique, fait partie de la politique de répression des autorités vénézuéliennes qui vise à faire taire les personnes qui dénoncent depuis des années les exécutions extrajudiciaires, les disparitions forcées, les détentions arbitraires et la torture systématique de la part du gouvernement, et qui aujourd’hui plus que jamais jouent un rôle essentiel pour la collecte d’informations sur les crimes de droit international commis actuellement. »  

« Dans le cadre de la crise postélectorale actuelle, les organisations de défense des droits humains ont été en première ligne pour la dénonciation des dizaines de morts et des milliers d’arrestations arbitraires de manifestant·e·s et de militant·e·s critiquant le gouvernement de Nicolás Maduro, et elles ont continué à fournir une aide humanitaire et un accompagnement communautaire dans les zones de grande vulnérabilité. Le but de l’adoption de cette loi est d’empêcher la société civile vénézuélienne de continuer à accompagner les victimes, à fournir une assistance que les autorités ne sont pas en mesure d’apporter et à dénoncer la crise humanitaire complexe dans laquelle le pays est plongé, ainsi que les éventuels crimes contre l’humanité orchestrés par le gouvernement de Nicolás Maduro. L’adoption de cette loi vient renforcer les mécanismes de persécution politique sur lesquels enquête le procureur de la Cour pénale internationale ».  

Le but de l’adoption de cette loi est d’empêcher la société civile vénézuélienne de continuer à accompagner les victimes, à fournir une assistance que les autorités ne sont pas en mesure d’apporter et à dénoncer la crise humanitaire complexe dans laquelle le pays est plongé, ainsi que les éventuels crimes contre l’humanité orchestrés par le gouvernement de Nicolás Maduro

Ana Piquer, directrice pour les Amériques à Amnesty International

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